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Exeter « pour les nuls »

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    Exeter « pour les nuls » PA Images / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Forces, faiblesses, histoire contemporaine et joueurs clés : voici les Exeter Chiefs...

Au-delà d’être une sublime ville médiévale et l’un des spots les plus touristiques du Royaume Uni, Exeter (120 000 habitants) est une jeune équipe du Premiership, non pas parce qu’elle a été fondée le mois dernier (les Chiefs ont été créés en 1871) mais parce qu’elle a accédé pour la première fois à l’élite anglaise au printemps 2010, soit il y a un peu plus de dix ans. Relancé au milieu des années 2000 par l’entrepreneur Tony Rowe, celui-ci a ensuite impulsé une dynamique à l’équipe en donnant les clés du projet sportif à Rob Baxter, un obscur deuxième-ligne du club n’ayant jamais accroché la moindre cap avec le XV de la Rose. Depuis ce jour, l’entité du Devon n’a cessé sa progression, fut finaliste du Premiership en 2016 et champion d’Angleterre l’année suivante. En coupe d’Europe ? Les Chiefs,, qui n’avaient jusqu’à présent jamais passé les quarts de finale, sont cette saison invaincus avec sept victoires et un match nul face aux Glasgow Warriors (31-31), quand le Racing s’est seulement incliné face aux Saracens, lors de la sixième journée (27-24). Exeter, c’est également le club ayant marqué le plus de points (252) et d’esasis (34) dans le tournoi continental. Au sujet de son futur adversaire, Finn Rusell analyse : "Les Chiefs pratiquent un jeu ultra-rapide, porté par d’excellents joueurs, tels les internationaux anglais Henry Slade ou Jack Nowell. A Bristol, notre défense sera donc prépondérante."

7 essais pour Simmonds, 118 plaquages pour Ewers

Si Exeter a longtemps été considéré comme "le meilleur collectif du championnat d’Angleterre", cette équipe a récemment profité des largesses qu’accorde "le marquee player" aux présidents anglais en recrutant Jonny Gray ou Stuart Hogg, les deux stars écossaises. Au sujet de ses deux compatriotes, Russell poursuit : "Stuart Hogg est une référence mondiale, l’un des meilleurs relanceurs du circuit. En finale, notre jeu au pied d’occupation sera donc prépondérant : il faudra trouver les touches ou mieux, jouer dans son dos pour le priver de vitesse. Défensivement, notre fond du terrain doit aussi être préparé à remuer sans cesse : "Hoggy" a un coup de pied de soixante-dix mètres..." Et Jonny Gray, alors ? "Sa grande force, c’est la défense. Il lit très bien les mouvements adverses et tourne en moyenne à quinze plaquages par match." Le flanker Sam Simmonds, lui, est le meilleur marqueur de la compétition quand le solide Dave Ewers (118 plaquages réussis depuis le coup d’envoi de la Champions Cup) incarne le défenseur le plus solide du tournoi. En clair, le temps où Exeter était seulement "un collectif" est bel et bien révolu... M. D.

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