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La Rochelle veut laisser sa trace

Par Romain ASSELIN
  • La carrière de Ronan O’Gara est très liée à la Champions Cup, une compétition qu’il voudrait gagner en tant qu’entraîneur.  Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
    La carrière de Ronan O’Gara est très liée à la Champions Cup, une compétition qu’il voudrait gagner en tant qu’entraîneur. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
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Le Stade Rochelais entame, sur la pelouse d’Édimbourg, la troisième campagne de Champions Cup de son histoire. Bien décidé à jouer des coudes pour disputer le trophée aux cadors.

On peut demeurer l’un des petits poucets de la compétition et avoir un appétit d’ogre. à l’aube de sa troisième participation au "Graal du rugby", pour reprendre le terme employé mercredi par Kévin Gourdon, le Stade rochelais a bien l’intention de s’inviter à la table du gratin européen. " Oui, nous sommes des enfants dans le grand bain, concède Ronan O’Gara. Mais c’est important de rêver, de croire en notre plan, d’être compétitif pour le Bouclier de Brennus et la Coupe d’Europe ces quatre prochaines années. C’est mon but comme entraîneur de laisser notre marque et notre trace dans cette compétition." à titre personnel, le "ROG" version joueur a déjà posé la sienne par le passé. Et pas qu’un peu : meilleur réalisateur de l’histoire du tournoi (1 365 points), recordman du nombre d’apparitions (110 matchs joués), double vainqueur avec le Munster. Alors, comment, avec un tel pedigree, pourrait-il en être autrement que d’aborder cette énième campagne - sa seconde comme entraîneur de La Rochelle - avec les crocs acérés ? Ne serait-ce, déjà, que pour effacer de sa mémoire la précoce sortie de route de la saison dernière, vécue comme une véritable frustration par l’Irlandais.

« Ne pas réitérer les mêmes erreurs »

Presque un an jour pour jour après une sortie médiatique qui avait piqué le vestiaire, suite au zéro pointé rochelais sur les trois premiers matchs de poule, O’Gara sent poindre une approche bien plus conquérante cette saison. "Quand tu regardes Uini ou Bourga (Atonio et Bourgarit, N.D.L.R.), ils sont plus ambitieux que l’année dernière. C’est très important, ça veut dire que le message passe. Honnêtement, ce n’est pas intéressant pour moi d’entraîner une équipe qui se contente d’être dans une compétition. Tu entres dans une compétition pour gagner !" Le mot est lâché. Et, dans le langage de l’Irlandais, cette dernière phrase n’a rien de bateau.

Leader du Top 14, La Rochelle ne cache donc pas son envie de jouer à fond les deux tableaux. "Nous en sommes capables, si chacun joue à son niveau, acquiesce Kévin Gourdon. Nous avons quand même quarante joueurs, ça tourne pas mal donc c’est plutôt intéressant pour garder de la fraîcheur. Après, il faut se servir de tout ce qu’on a pu faire pour ne pas réitérer les mêmes erreurs. La première participation, c’était une année complètement folle où tout nous réussissait (La Rochelle sera éliminée en quart de finale, N.D.L.R.). La seconde, on a payé notre manque d’expérience. Maintenant, nous avons assez de joueurs d’expérience dans notre groupe, à l’image de Skelton (lire ci-contre) qui l’a déjà gagnée."

"Je suis persuadé que l’équipe a le potentiel pour réussir", glissait déjà Grégory Alldritt en septembre. Capitaine à Murrayfield, le n° 8 doit montrer la voie. Comme le résumait Geoffrey Doumayrou juste après la défaite à Lyon, "si on perd à Édimbourg, on est quasiment mort".

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