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Bonus express pour les Cantalous

Par Jean-Marc Authier
  • Jimmy Yobo et les Cantalous ont réalisé une grosse partie face à Béziers
    Jimmy Yobo et les Cantalous ont réalisé une grosse partie face à Béziers Icon Sport
Publié le
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Derrière une entame un peu rude, les Aurillacois ont balayé des Biterrois (43-13) qui n’ont pas tenu la distance.

Décidément, ces Aurillacois-là ne sont jamais là où on les attend, d’autant plus que, pour être honnête, on ne les attendait pas tout court. Vendredi, ils ont certes mis une belle claque aux a priori mais, plus important, à des Biterrois venus en terre cantalienne pour se refaire la cerise. D’ailleurs, l’entame parlait d’elle-même. Au coup d’envoi de Latorre, les Aurillacois cafouillaient leur réception. Pénalité, puis touche, puis ballon porté, puis lancement et Gimeno Soria qui aplatit après moins de deux minutes. Aie !

Eh ! bien non car derrière, le Stade aurillacois nous fait le remake du match de Grenoble (essai au bout de cinquante-cinq secondes). Pas le temps de se triturer les neurones que Van Dam récupère le renvoi. On s’organise sur plusieurs temps de jeu avant que Vincent ne distille un par-dessus que Van Dam remet en jeu acrobatiquement pour Coertzen qui a parfaitement suivi (7-7, 5e). Une mêlée dominatrice derrière un Amrouni déterminé, de l’engagement, Aurillac se met en place. Le premier acte se poursuivra avec les pieds de Vincent (9e), Salles (23e) et Latorre (25e) pour virer à 13-10 à la pause.

Et Boisset sort du chapeau

«À la pause, nous aurions pu prétendre à autre chose. Mais nous nous sommes trompés, analysait David Aucagne, du côté de Béziers. Nous avons tous la tête dans le seau. Il va falloir travailler, se resserrer, être humbles. On donne encore une fois trop de fautes et de ballons à notre adversaire pour pouvoir gagner.» L’ASBH se contentant de trois malheureux petits points dans le second acte. «Tout n’a pas été parfait mais je dois féliciter les garçons pour leur solidarité et n’avoir rien lâché», savourait avec mesure, Roméo Gontineac. Le coach cantalien gardait en effet en mémoire un premier acte pas totalement maîtrisé mais ne pouvait ignorer une deuxième période plus que pragmatique. Alors que le pied de Salles donnait de l’air (22-13, 57e), le banc va faire la différence sur la dernière demi-heure.

Et il est vrai que les Aurillacois ont fait preuve d’une grande maturité derrière des fondamentaux retrouvés, puis des «gros» et des arrières qui se sont enfin fait plaisir avec l’entrée, remarquée voire remarquable, de Boisset à la place d’un bon Bouyssou. À peine sur la pelouse (62e), le numéro 21 dynamise le jeu et Valentin aplatit un vrai essai d’ailier une minute plus tard, puis dynamite la défense en deux temps : en aplatissant avec malice un essai au pied des poteaux (74e) ; en cassant par deux fois le premier rideau pour offrir le bonus offensif à Hewat (79e). «Avec ces cinq points, on fait un pas devant. Maintenant, il ne faut pas que ce soit qu’un coup, soulignait Paul Boisset à la fin de la rencontre. Tout ce qu’on travaille chaque semaine, ce soir, ça a payé, face à une équipe réputée pour être accrocheuse et dense.» Toujours est-il qu’Aurillac a montré vendredi un superbe visage, une détermination détonante, une solidarité remarquable et une cohésion qui ne l’était pas moins. Pourvu que cela dure encore un peu.

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