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Montpellier y aura cru jusqu’au bout

  • Paul WILLEMSE of Montpellier  and Nicolaas VAN RENSBURG of Montpellier  during the Top 14 match between Montpellier and Lyon at GGL Stadium on January 23, 2021 in Montpellier, France. (Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport) - Paul WILLEMSE - Nico Janse Van RENSBURG - Altrad Stadium - Montpellier (France)
    Paul WILLEMSE of Montpellier and Nicolaas VAN RENSBURG of Montpellier during the Top 14 match between Montpellier and Lyon at GGL Stadium on January 23, 2021 in Montpellier, France. (Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport) - Paul WILLEMSE - Nico Janse Van RENSBURG - Altrad Stadium - Montpellier (France) Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Combatifs et tenaces mais maladroits dans les instants décisifs, les cistes ont concédé une cinquième défaite à domicile. Et la venue du Racing n’augure rien de bon.

C’est paradoxal et vous n’y croirez peut-être pas, mais les Montpelliérains progressent. Cette fois, ils n’ont pas flanché mentalement. On sait, on sait, on se contente de peu en ce moment avec ce MHR qui n’en finit plus de perdre. Mais au moins, on a senti une vraie unité au sein de ce groupe. Sur le terrain, comme en dehors. Cela peut paraître anecdotique, mais les Montpelliérains hors groupe auront donné de la voix pour soutenir leurs coéquipiers pendant 80 minutes. Ces derniers les ont certainement entendus. Car cette fois, ils auront eu le mérite de croire à la victoire jusqu’au bout. Jusqu’à cet ultime (et superbe, trouvée par un Anthony Bouthier audacieux) pénaltouche à cinq mètres de la ligne lyonnaise. Sauf que le maul fut démantelé par les Lyonnais, et que le ballon leur fut rendu alors que l’on avait déjà dépassé le temps réglementaire. Cette bévue fut la dernière d’une longue soirée de galères pour le MHR que son manager Philippe Saint-André résumait ainsi : « Tout n’a pas tourné rond. Henry Immelman tombe tout seul au moment de marquer, on prend un contre et pénalité contre nous. On met un jeu au pied de pression, Gabriel Ibitoye se déchire, tu prends une relance, puis un essai. Sur la décision (sur le dernier maul, N.D.L.R.), je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer […] Notre capitaine qui sort avec une suspicion de commotion ; Benoît Paillaugue qui sort aussi sur blessure, mais on prend une pénalité… J’ai connu dans ma carrière beaucoup de choses, là j’ai rarement connu des choses comme ça. »

Devergie : « J’ai la rage »

Vous l’aurez compris, les Cistes ont encore connu leur lot de galères. Des galères qui pourraient les pénaliser dans les semaines à venir, à l’image de la blessure à l’épaule de Benoit Paillaugue, que le staff voulait aligner dans les semaines à venir à l’ouverture en l’absence d’Anthony Bouthier ou encore celles de Fulgence Ouedraogo ou Gabriel Ibitoye. Alors, que reste-t-il aux Montpelliérains ? De l’espoir. Avec ce point de bonus défensif, ils sont revenus à un point des Bayonnais. Et de la rage, à l’image de celle de Martin Devergie, au club depuis 19 années : « Si j’ai de la rage ? C’est peu de le dire. Je pense qu’on montre, malgré les résultats, qu’on a tous la rage. C’est une affaire de détails, fatals à haut niveau. Il manque peu pour que ça tourne enfin. On va le faire, je crois en ce groupe. Il y a deux ans, on nous voyait enterrés et on a gagné neuf matches sur dix. Je pense que ce groupe a beaucoup de ressources. Chaque claque qu’on prend dans la gueule, soit on baisse la tête et on prend d’autres soit on décide de les rendre. » La semaine prochaine, il faudra les rendre au Racing 92… 

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