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Les lois de l’adaptation girondine

  • En l’absence de Jalibert, le jeu girondin reposera sur Benjamin Botica. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
    En l’absence de Jalibert, le jeu girondin reposera sur Benjamin Botica. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
Publié le Mis à jour
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Les Girondins retrouvent un adversaire qui a su les contrer voici quinze jours. Ils espèrent se prouver qu’ils ont vraiment une âme qui transcende les emprunts du XV de France.

UBB, as-tu vraiment une âme ? On observera le match pour répondre à cette question. Oui, les Bordelais se sont totalement relancés avec la victoire au Racing… tombée du ciel. On fait allusion à la reprogrammation de la rencontre que l’UBB a pu finalement disputer avec ses internationaux, Jalibert, puis Woki et Paiva (appelés par la suite). Voilà un doublon évité avec maestria. Évidemment, ils n’étaient pas à l’entraînement cette semaine, Christophe Urios espérant récupérer le pilier mais mercredi soir, il a appris qu’il n’en serait rien. Un cahot de plus à gérer. Une chose était déjà sûre, Mathieu Jalibert sera forcément "conservé" par le XV de France. Ce sera la grande affaire des huit semaines qui viennent. Pas la peine d’en faire des tonnes au sujet de l’influence du jeune ouvreur. On l’a vu encore à Nanterre samedi puis contre Lyon et Toulon dernièrement : trois performances de très haut niveau. Christophe Urios compte mettre à profit cette période pour "tester son équipe".

"Une équipe, c’est intelligent."

Derrière lui, il n’y a guère qu’une solution, Benjamin Botica, 31 ans, cinq fois titulaire cette saison, qui partira pour Castres en juin. "Je le trouve bien, pas plus libéré parce qu’il aurait assuré son avenir, non. Il a moins joué, c’est vrai. À lui de saisir sa chance. Il amène autre chose que Mathieu." Il est vrai qu’à ce poste, l’UBB n’avait pas légion de solutions en décembre. Seuteni, qui avait joué ouvreur pour la victoire de l’an passé à Clermont, est actuellement blessé à cause de commotions répétées. Christophe Urios nous a expliqué qu’en cas de coup dur (comme une blessure de Botica), il a déjà réfléchi à l’option du demi de mêlée Maxime Lucu. Il a aussi pensé à la carte jeunes. "L’autre solution, c’est le petit Matéo Garcia. Il commence à travailler avec nous et il sera proche du groupe samedi, pas forcément sur la feuille il faut qu’il commence à se sentir dedans. N’oubliez pas qu’après la trêve, on va aussi récupérer Simon Deshaubiès (prêté à Mont-de-Marsan, l’UBB va le "rapatrier" plus tôt que prévu, N.D.L.R.)."

Christophe Urios voit cette situation comme un test de la vraie fiabilité de son groupe. Il nous l’avait expliqué la semaine passée sur Rugbyrama : "Toutes les grandes équipes ont t un joueur essentiel. Le Racing est souvent au diapason de Russell, Toulouse de Kolbe, Castres d’Urdapilleta. Ce qui fait la force et la différence entre les groupes qui ont de la solidarité et de l’envie, c’est la qualité des joueurs. Mais l’équipe est capable de faire face à ses absences parce que c’est une équipe justement. J’espère qu’on le verra quand il ne sera pas là."

Il a poursuivi cette semaine dans cette direction. Pour lui, une équipe est une sorte d’organisme vivant, soumise aux lois de l’adaptation : "Une équipe c’est intelligent, quand elle fonctionne bien, elle sait où sont ses forces. Quand tu es dans une équipe qui marche, bien tu dois reprendre le flambeau." C’est ce qu’on appelle l’âme d’une équipe. Christophe Urios en a toujours fait son credo, sa marque de fabrique, ses résultats passés parlent pour lui. Et si, ça ne devait pas suffire, il devrait faire appel à la mémoire récente, le récent 16-16 entre les deux équipes, vécu comme deux points perdus. Un semi-échec à surmonter.

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