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Bordeaux, en avant pour le "6-4"

  • Jefferson Poirot devrait être titulaire contre Paris. Photo Icon Sport
    Jefferson Poirot devrait être titulaire contre Paris. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Les Girondins sont revenus de vacances avec, devant eux, un calendrier plutôt favorable.

Pourquoi le cacher ? On a senti un vent d’optimisme, malgré le temps de chien, autour des balustrades d’André-Moga. Les Bordelais sont quatrièmes avec dix matchs de saison régulière à jouer, dont six à domicile et, parmi les quatre à l’extérieur, un rendez-vous à Agen, la lanterne rouge. Ce n’est quand même pas un boulevard pour le top 6 mais une route plutôt dégagée. " Même si tous mes joueurs étaient joyeux, je crois qu’ils ont fait la part des choses", a expliqué Christophe Urios, qui connaît son métier et ses chausse-trapes traditionnelles. Il n’a pas non plus tourné autour du pot. "Oui, la deuxième partie de la saison apparaît plus abordable. Je dirais surtout qu’elle sera plus aérée. Nous allons passer d’une période de six mois de matchs non-stop à une période de deux mois avec des plages de repos. Mais ce serait une grave erreur de croire que tout va s’enchaîner. Ne baissons pas la garde. Ce nouveau rythme moins exigeant, c’est aussi un danger car nous étions habitués à un enchaînement serré qui nous a finalement aidés et nous allons découvrir une période avec, en gros, quatre matchs en huit semaines. Alors, ce sera plus facile à gérer en termes d’organisation, oui (le grand dada du coach, N.D.L.R.) mais pas en termes d’oppositions. Il y aura des pièges, forcément. Et surtout face au Stade français ! Alors, ne tirons pas de plans sur la comète"

Nouveaux talents décelés

La sensation d’optimisme était renforcée par cette découverte de nouveaux talents, le joker Pierre Mignot au centre et l’ailier Nathanaël Hulleu. Dire qu’on s’est plaint, d’une ligne de trois-quarts décimée… Hulleu a particulièrement frappé les imaginations avec son essai à Clermont. Il est revenu là-dessus avec son franc sourire et sa facilité d’élocution. "J’ai revu les images, je n’ai pas eu le choix avec mes parents qui ont tout repassé en boucle. Je suis revenu chez eux respirer l’air de la montagne et ça m’a fait du bien mais j’avais aussi hâte de reprendre. J’ai senti tout le monde à bloc pour la reprise. On a peut-être voulu trop en faire mais dès le deuxième jour, nous avons réussi à nous canaliser."

Le jeune ailier n’est pas sûr de débuter samedi. On verrait bien Christophe Urios l’utiliser à nouveau comme joker pour ne pas lui coller trop de pression. Et Bautista Delguy a aussi des arguments à faire valoir. Mais il s’est fixé un nouveau défi : gommer le souvenir du match aller, le 21 novembre. Pour sa première en Top 14. "Un souvenir compliqué, c’est sûr. C’était mon premier match de quatre-vingts minutes depuis neuf ou dix mois et je n’ai pas été content de ma prestation. J’avais fait une montée défensive qui ne s’imposait pas… J’avais été surpris par la rapidité du jeu, des passes et des prises de décision."

Outre Mignot et Hulleu, on a aussi découvert un nouvel ouvreur, Simon Desaubiès, prêté à Mont-de-Marsan mais rappelé le temps de l’absence de Matthieu Jalibert. Son profil très offensif était très observé par le staff. Mais contre le Stade français, on attend aussi beaucoup des anciens et notamment d’un certain Jefferson Poirot, guéri de sa blessure aux cervicales. Cette fin de championnat "6-4" pourrait peut-être être la sienne.

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