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Maestri : « Si l’on perd, ce sera quasiment bouclé »

  • Yoann Maestri et les Soldats roses le savent bien : ils n’ont pas le droit à l’erreur ce week-end face à Clermont, sous peine de voir passer leur dernière chance d’entrer dans le bon wagon. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
    Yoann Maestri et les Soldats roses le savent bien : ils n’ont pas le droit à l’erreur ce week-end face à Clermont, sous peine de voir passer leur dernière chance d’entrer dans le bon wagon. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
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Cette rencontre face à l’ASM, c’est probablement le match de la dernière chance. Une rencontre que les Parisiens vont disputer dans un contexte particulier…

Le Stade français vit une drôle de période. Entendez par là que le club de la capitale, dans la perspective d’atteindre son objectif de qualification pour la phase finale, ne vit peut-être pas les heures les plus sereines de son histoire quand sa situation comptable devrait l’inviter à ne rester focalisé que sur l’aspect sportif. Et pour cause. Avant d’affronter ce samedi l’ASM Clermont, les Parisiens sont aujourd’hui positionnés à la huitième place du classement, avec sept points de retard sur le RCT, actuel sixième et potentiellement dernier qualifiable. Clairement, cette confrontation avec le club auvergnat représente un match charnière. Peut-être celui de la dernière chance. Le deuxième ligne Yoann Maestri en convient. "Rien ne sera acquis si l’on gagne, mais si l’on perd, ce sera quasiment bouclé ", dit-il avec beaucoup de lucidité. Et d’ajouter avec un positivisme de circonstance : "Malheureusement, nous ne sommes pas dans les six pour l’instant, mais notre saison n’a rien à voir avec ce que nous avons vécu l’an passé. Et dieu sait combien il est difficile de se remettre d’une saison comme celle de l’an dernier. Pour l’heure, la réaction est bonne mais insuffisante. "

Gabrillagues suspendu, Fickou s’en va

Paris n’a pas le droit à l’erreur. Seulement, les Stadistes s’apprêtent à jouer cette rencontre sans leur meilleur plaqueur. Le deuxième ligne Paul Gabrillagues a été suspendu pour quatre semaines par la commission de discipline de la LNR après son carton rouge face à Agen. "C’est un coup dur pour l’équipe, souligne son compère Yoann Maestri. Paul était en pleine bourre. Ça fait chier. Vraiment." Peut-être sera-t-il de retour avant la date initialement actée par la Ligue, ce dernier passant ce vendredi devant la commission d’appel de la FFR. Mais, comme les "emmerdes, ça vole en escadrille", le club a aussi vécu un moment pénible en fin de semaine dernière. Les dirigeants ont officialisé le départ de l’international Gaël Fickou avant la fin de son contrat. Un choix dicté en partie pour des raisons financières. Évidemment, dans l’intimité du vestiaire, certains joueurs se sont interrogés sur cette décision. "Comme vous pouvez l’imaginer, j’étais un peu au courant de ce qui se passait, commente encore Maestri Il n’empêche, je ne vais pas vous cacher que c’est une déception. Gaël est un ami, mais surtout un joueur de grand talent. Il l’a encore démontré le week-end dernier avec l’équipe de France. Après, je suis content pour lui car il a retrouvé un challenge sportif à la hauteur de son niveau, même si ça ne s’est sûrement pas passé comme il le souhaitait. "

C’est donc dans ce contexte que le Stade français disputera ce samedi un des matchs les plus important de sa saison. Avec l’espoir d’avoir encore le droit de rêver au coup de sifflet final.

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