Abonnés

Le Lou au pied de la montagne

Par Sébastien FIATTE
  • Le centre Charlie Ngatai, pion essentiel du système lyonnais, était de retour lors de la large victoire des siens face au RCT. Photo Icon Sport
    Le centre Charlie Ngatai, pion essentiel du système lyonnais, était de retour lors de la large victoire des siens face au RCT. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

En déplacement chez le champion d’Europe et d’Angleterre en titre, le Lou ne se déplace pas en victime expiatoire et entend jouer sa chance à fond.

Entre une équipe lyonnaise largement victorieuse contre Toulon et une équipe d’Exeter battue à Gloucester (18-34), avant-dernier du championnat anglais, il ne faut pas s’y tromper. L’Anglais, bien que défait, reste l’immense favori du rendez-vous. D’ailleurs personne ne s’y trompe. Les parieurs ont donné une des plus mauvaises cotes des huitièmes au Lou, juste devant Édimbourg, en déplacement chez le Racing.

Pendant que Lyon se donnait corps et âme contre un adversaire direct pour la qualification, Exeter, privé notamment des internationaux écossais, Stuart Hogg et Sam Skinner, et de ses centres, Henry Slade et Ollie Devoto, ménagés, offraient une première titularisation à quatre jeunes joueurs. Avec le retour annoncé des cadres, la tâche paraît impossible pour les Lyonnais. Bien que régénérés par trois victoires entrecoupées d’un stage, ils apparaissent un ton en dessous du champion d’Europe et d’Angleterre en titre. Surtout à l’extérieur.

Entretenir la bonne dynamique

« Ça ne pouvait pas être pire sur le papier » souffle le président, Yann Roubert. « Nous étions premiers, nous espérions recevoir en huitièmes. Entre les blessures, le Covid et le tirage au sort, nous n’avons pas beaucoup de chance cette saison. Mais c’est le premier match à élimination directe sur le plan européen. C’est un marqueur de plus dans l’évolution du club. Cela offre une nouvelle possibilité de se confronter à ce qui se fait de mieux en Europe.»

Après sa mauvaise passe hivernale et une pression accrue, ce voyage outre-Manche est l’occasion de s’offrir une bouffée d’oxygène où le Lou a tout à gagner. Une défaite serait logique, un succès serait un authentique exploit. Sans pression négative, le Lou a tout intérêt à se nourrir de cet intermède européen pour cultiver sa bonne forme actuelle.

« Si nous baissons de niveau, nous sortons, ce n’est pas compliqué », tranche Pierre Mignoni. « J’ai regardé tous les matchs d’Exeter, c’est costaud. C’est un autre rugby. Si nous lâchons un centimètre, nous n’existons pas. »

Avec un rugby mieux maîtrisé depuis plusieurs sorties, le Lou a en tout cas les armes pour tenter de faire déjouer un adversaire à l’accent pas si anglais que ça. « Cette équipe est très joueuse, elle garde beaucoup le ballon », rappelle Dylan Cretin. « Ils ne ressemblent pas beaucoup à une équipe anglaise sur ce point-là. Le but n’est pas de leur laisser guider le match à leur guise. Nous devons aussi tenter de jouer notre jeu pour essayer de les forcer à s’adapter à nous.»

Sans rééditer les erreurs commises en février à Clermont et au Racing, deux autres qualifiés en huitièmes, contre lesquels le Lou était revenu bredouille pour avoir payé cash ses erreurs.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?