Abonnés

Pour Toulouse, le choix de l’air avant l’heure des choix

  • Pour Toulouse, le choix de l’air avant l’heure des choix
    Pour Toulouse, le choix de l’air avant l’heure des choix Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

Mardi, les champions d’Europe ont pris la direction des Pyrénées pour un stage de quelques jours. L’objectif était clair : régénérer les troupes, avant de basculer dans la préparation de la demi-finale. Un rendez-vous pour lequel le staff devra trancher à plusieurs postes, au vu des récentes performances.

Les deux "bûches" à domicile, contre Montpellier et Bayonne, avaient retardé les choses. Mais les Toulousains ont fini par valider leur billet pour Lille, samedi à Bordeaux lors de la 26e et dernière journée de la phase régulière. À vrai dire, les partenaires de Thomas Ramos n’avaient surtout pas envie de passer pour les "dindons de la farce" comme le notait l’arrière international avant le match. D’abord parce que les Rouge et Noir ont figuré parmi les deux premiers du classement durant la quasi-totalité de la saison. Ensuite, car ils visaient clairement cette semaine de "repos", ou de "préparation", c’est au choix. En effet, si le manager Ugo Mola et ses adjoints ont régulièrement fait tourner leur effectif pour mener de front les deux compétitions jusqu’à la finale victorieuse de Champions Cup, ce qui explique en partie les quelques points laissés en route en championnat, leurs joueurs n’avaient pas bénéficié d’un week-end "off" depuis une éternité. L’objectif, au-delà de s’éviter un écueil supplémentaire vers le Stade de France, était de s’offrir ces quelques jours pour permettre au groupe de souffler un peu et lui donner le temps de se (re)mettre en mode phases finales. La mission est remplie : Toulouse est directement en demie. Pour y parvenir, et même si Cyril Baille, Charlie Faumuina ou Jerome Kaino ont débuté sur le banc à Chaban-Delmas, le staff avait aligné une équipe extrêmement compétitive. Pas un hasard.

Meafou, moins grave que prévu

Cette semaine, c’est du côté de Saint-Lary que le Stade toulousain a décidé de prendre l’air pur des montagnes pour entamer sa préparation. Le groupe est parti mardi dans les Pyrénées et regagnera la Ville rose ce vendredi soir. Le programme de ce stage : il a d’abord été question de "se retrouver et se régénérer", comme l’a expliqué l’entraîneur de la mêlée Virgile Lacombe lundi soir sur France Bleu Toulouse, avant de véritablement basculer dans l’approche de la demi-finale. Sur le plan physique bien sûr, mais aussi stratégique. L’avantage étant que les champions d’Europe ont régulièrement croisé la route des Girondins et des Auvergnats ces derniers mois, puisqu’ils les ont battus en demie et quart de finale de Champions Cup, puis qu’ils furent leurs deux derniers adversaires en Top 14.

Ce périple pyrénéen est également l’occasion de panser les plaies du côté des blessés, qui ont été nombreux durant cet exercice. Peato Mauvaka (mollet) avait ainsi été ménagé le week-end passé, sans que son cas n’alerte l’encadrement médical. Pareil pour Romain Ntamack (genou), qui a laissé sa place par précaution en deuxième mi-temps à Bordeaux. Une bonne nouvelle est néanmoins survenue lundi. Alors que l’inquiétude était grande concernant le deuxième Emmanuel Meafou, sorti touché à un pied samedi, le diagnostic fut plutôt rassurant. Une fracture était crainte, il souffre en fait d’une entorse. Cela ne l’assure absolument pas d’être présent à Lille mais l’espoir demeure. Surtout que Toulouse est déjà bien diminué dans ce secteur avec les blessures des frères Arnold. Pour Richie (ischios), ce sera d’ailleurs plus difficile de revenir à temps que pour Rory (épaule). Mais, si Meafou devait être apte, le choix sera cornélien en deuxième ligne, tant le géant australien fut impressionnant contre l’ASMCA et l’UBB. La logique est la même à d’autres postes. En troisième ligne par exemple, Antoine Miquel - indisponible pour la finale de Champions Cup en raison d’un mollet douloureux - rayonne depuis un moment quand il joue avec le numéro 8 dans le dos. Assez pour lui assurer une place sur la feuille de match ? Impossible à dire, car, avec aussi François Cros, Rynhardt Elstadt, Jerome Kaino, Selevasio Tolofua, voire Thibaud Flament dont la polyvalence est précieuse, Ugo Mola devra faire des choix. Idem dans la ligne de trois-quarts où, s’il n’était pas qualifié pour la compétition européenne, le Puma Santiago Chocobares a apporté de nombreuses garanties au centre aux côtés de Pita Ahki, dans un profil qui se rapproche de celui de Sofiane Guitoune, blessé au genou. Enfin, à l’arrière, Thomas Ramos était un peu à court physiquement pour être titulaire à Twickenham après avoir passé de longues semaines à l’infirmerie, mais il est vraiment monté en puissance récemment et a retrouvé son meilleur niveau. Cela suffira-t-il pour doubler Maxime Médard dans la hiérarchie ? Réponse dans huit jours.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?