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Yannick Caballero : « On ne va pas tout révolutionner »

  • Yannick Caballero devient l'entraîneur de la touche du CO. Yannick Caballero devient l'entraîneur de la touche du CO.
    Yannick Caballero devient l'entraîneur de la touche du CO. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Après un an de coupure mis au profit de sa famille, l’ancien troisième ligne revient aux affaires avec l’envie d’un cadet. Il apportera son expérience pour les choses de la touche.

Quelles sont les raisons de votre retour au Castres olympique, en qualité d’entraîneur spécialiste de la touche ?
Depuis l’arrêt de ma carrière, j’ai passé une année tranquille, à m’occuper de moi et de ma famille. Mais le rugby est vite revenu m’appeler. J’ai donc émis le souhait de revenir au CO et cela s’est fait au dernier moment. J’avais passé mes diplômes il y a un petit moment déjà, deux ans avant l’arrêt de ma carrière. Il était prévu que j’intègre le staff lorsque Mauricio Reggiardo est arrivé aux commandes du club. Finalement, je me suis rétracté au dernier moment, préférant passer un peu de temps avec les miens. Une fois fait le deuil du rugby professionnel, l’envie est revenue, même si j’occupe désormais d’autres fonctions que celle de joueur.

Vos fonctions, justement, quelles seront-elles exactement ?
Je vais m’occuper de tout ce qui à trait à la touche tandis que Karena (Wihongi) gérera la mêlée. Ceci afin de dégager du temps à Pierre-Henry (Broncan). On vient pour étoffer le staff. Bien sûr, on ne va pas tout révolutionner. On va essayer de s’appuyer sur ce qui marchait bien, tout en corrigeant ce qui ne fonctionnait pas.

Quelle est la méthode « Caballero » ?
Je vais essayer de m’appuyer sur l’ossature en place et d’amener ensuite quelque chose de nouveau. Je vais intervenir quasiment tous les jours. Le lundi, on soldera le match du week-end précédent, le mardi, je serai sur le terrain, le jeudi, on étudiera le match à venir ; le vendredi, nous aurons la mise en place et le week-end il y aura le match… Donc, c’est un travail quotidien.

Avez-vous des objectifs fixés ?
Oui, il faudra remonter les stats de la conquête, ce sera mon but personnel. L’objectif ce sera d’avoir nos ballons pour mettre notre jeu en place.

Est-il difficile de coacher des garçons avec lesquels vous avez joué ?
Il y en a de moins en moins mais il en reste quelques-uns comme Loïc (Jacquet), Baptiste (Delaporte), Mathieu (Babillot). Non, ce n’est pas difficile. Il faudra se respecter. Les mecs sont cool ici, on tire vers le même objectif tous ensemble : gagner des matchs. On va travailler ensemble. Il y aura un temps pour tout : un temps pour le travail et un temps pour rire ensemble et s’amuser. Au moment de bosser, il ne faudra pas perturber les séances de par la proximité. Je pourrais aussi m’appuyer sur les compétences de ces joueurs-là qui sont expérimentés et qui seront mes relais sur le terrain.

D’où vous vient ce goût pour la touche ?
Déjà, j’avais un profil physique pour la touche. Ensuite, c’est quand je jouais à Montauban sous Laurent Travers que j’ai découvert cet attrait. C’était vraiment un acharné de la touche et il m’a donné le goût pour ce travail-là. Après, je me suis nourri des expériences des autres staffs que j’ai pu côtoyer.

Christophe Urios, aussi, vous avait intégré au staff pour préparer la demi-finale de 2018 après vous avoir écarté du groupe…
Oui, il m’avait permis de participer aux séances à ce moment-là. C’est lui, aussi, qui m’a incité à changer de casquette après ma carrière de joueur en me poussant à passer les diplômes. Je ne pensais pas devenir entraîneur chez les pros. Il a éveillé quelque chose en moi. J’aurais dû le faire avant, car cela a été très formateur. J’ai beaucoup appris sur la psychologie des entraîneurs notamment. Je me suis aussi rendu compte qu’entraîner ce n’était pas seulement jeter des plots sur un terrain. Il y a un énorme travail de fond. Cela m’a ouvert les yeux.

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