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Saga Béziers - Pierrick Gunther, le retour du banni

Par Rémy Rugiero
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    Gunther, le retour du banni
Publié le Mis à jour
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Disparu des radars la saison dernière depuis février avec la Section paloise, tout près de raccrocher les crampons, sa signature à Béziers ressemble à un ultime défi.

Les séquences s’enchaînent au domaine de la Gayonne, terrains annexes du Stade Raoul-Barrière. Une nouvelle silhouette interpelle les supporters présents. S’il ne passe pas inaperçu, Pierrick Gunther a rejoint Béziers afin d’évacuer une dernière saison à Pau cauchemardesque. "Je partais sur de bonnes bases. Puis mis à l’écart avec le changement de manager. Je quitte la Section par la petite porte alors que j’ai tout donné pour ce club. C’est la loi du haut niveau." explique-t-il fataliste. Passé ce sentiment de privation, vient le temps des questionnements, il rajoute : "J’étais à deux doigts d’arrêter. Puis Béziers m’a contacté et j’ai apprécié la vision des choses de Pierre Caillet." Peu sollicité lors de la dernière compétition, l’ancien Toulonnais paraît affamé et revanchard. Un profil qui devrait séduire dans un club où le combat est une notion essentielle. Pierre Caillet, l’entraîneur principal ne tarit pas d’éloges à son sujet : "J’ai senti au premier coup de fil, un garçon honnête et attaché à des valeurs simples. Il s’intéresse au rugby sous toutes ses formes, il est très curieux et il nous apportera son physique et sa capacité à enchaîner les temps de jeu." Avec pour rôle de remplacer numériquement le flanker anglais Karl Wilkins, l’ex-capitaine biterrois parti chez lui à Northampton à l’intersaison.

Une envie décuplée

Lui qui n’aura connu que le Top 14 et la visibilité qui en découle, pourquoi avoir choisi l’ASBH, il précise : "Béziers, c’est une grande histoire. Je repense à la ferveur que j’avais connue à Toulon plus jeune. J’ai très envie de démontrer que cette équipe peut rivaliser et apporter si possible mon expérience." Et contribuer sur un registre différent puisque Pierrick Gunther était souvent évoqué pour son corps de bodybuilder à une époque, une tendance qui a évolué avec la maturité : "J’ai perdu en volume surtout au début du Covid où je m’étais délesté d’une dizaine de kilos. Pour les récupérer, je ne suis pas retombé dans les travers de ma jeunesse où je consacrais beaucoup de temps à la musculation. J’ai bientôt 32 ans et on réfléchit autrement." Une particularité que Pierre Caillet valide de ses souhaits : "Il s’est adapté et je crois qu’il a trouvé cet équilibre qui lui permet d’être efficace sur les impacts et les déplacements." Pierrick Gunther veut tourner d’une certaine façon la dernière page sur bien des aspects et renouer avec ce qu’il apprécie du rugby : "Mon principal objectif, c’est prendre du plaisir puis le partager avec les copains." Et mettre en application tous ces préceptes dans les prochaines échéances à venir.

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