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Fautif lors de la défaite face aux Wallabies, Pollard est-il trop dans le confort ?

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Les Springboks ont perdu le premier test face aux Wallabies en partie à cause de la faillite de leurs buteurs, mais surtout de Handré Pollard. Ne mérite-t-il pas un aiguillon de plus ?

Les Sud-Africains auront le sentiment de tirer leurs dernières cartouches pour la victoire finale. S’ils venaient à perdre une deuxième fois contre l’Australie, les champions du monde se sentiraient trop loin pour disputer la victoire finale aux All Blacks. Même si, mathématiquement, tout ne serait pas joué. Jacques Nienaber n’a fait que deux changements : Orie entre en deuxième ligne (De Jaeger commotionné) et Nyakane débutera comme pilier gauche, reléguant Kitschoff sur le banc (Nye sortant du groupe). Le sélectionneur semble envoyer un message de calme et de sang froid dans la mini-tempête qui s’est déclenchée après la défaite face aux Wallabies à Robina. Il sait très bien que l’échec de ses buteurs - Handré Pollard (trois sur sept au pied), surtout - a fait causer dans les chaumières.

On pourrait évoquer la thèse du « jour sans » pour Pollard. Lui qui avait réussi un sans-faute face aux Pumas (2e journée) mais qui avait envoyé de mauvais signes face aux Lions (31,6 %, six sur dix-neuf en trois rencontres). On se souvient que Nienaber avait alors fait entrer le vétéran Morné Steyn en fin de troisième test pour forger la victoire. Pollard est un vrai cadre du groupe, une personnalité du vestiaire, lieutenant de Kolisi. Il apparaît indéboulonnable à 27 ans et sans réelle concurrence. C’est peut-être son problème. Nanti de bons contrats, la nature humaine le pousse peut-être à devenir trop pépère.

Goosen, une solution pour l’avenir ?

En ouverture du tournoi, Elton Jantjes avait réussi un bon match avec un six sur sept face aux Pumas mais il n’a pas la même présence physique que Pollard, surtout quand il faut défendre. Quant à Damian Willemse, il serait une alternative intéressante mais il est devenu un couteau suisse baladé à l’arrière, au centre et à l’ouverture depuis ses débuts en 2018. Il n’y a pas gagné en confiance. Certains chroniqueurs aimeraient bien que Johan Goosen revienne. Après tout, il vient de disputer la Currie Cup (forfait pour la finale en raison de la covid) avec les Blue Bulls de Jake White (pour 86 % de réussite au pied). L’ex-joueur du Racing et de Montpellier a une bonne cote en Afrique du Sud. Il serait un bon aiguillon dans la perspective du Mondial 2023. En attendant, les Wallabies s’attendent à subir un vrai bombardement de Pollard, De Klerk et Le Roux pour provoquer les fautes que les avants sud-africains vont faire payer cher.

Jacques Nienaber n’a pas parlé que des buteurs mais aussi de la discipline. « Ils ont marqué vingt et un points sur des pénalités, principalement sur des hors-jeu. C’est un record (onze, N.D.L.R.) depuis que je suis entraîneur. J’ai le sentiment que certaines de ces pénalités n’auraient jamais du être concédées. Nous dominions et avions notre système bien en place. Pour moi, c’est une deception. Nos premiers plaquages n’ont pas été bons. » Vingt et un ont été manqués en tout, loin des standars habituels.
 

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