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La remontée inachevée de l’UBB

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Les Girondins ont bien failli s’imposer encore une fois à Pierre-Antoine. Mais ils ne sont pas allés au bout du boulevard qu’ils avaient su s’ouvrir.

Deux points de gagnés ou deux points de perdus ? Christophe Urios s’est déclaré plus « souriant » que « bougon » à la sortie de cette partie pleine de rebondissements. Mais au coup de sifflet final, dans l’esprit des suiveurs habituels de l’UBB, c’est la sensation des deux points perdus qui dominait. Les Bordelais ont eu dix points d’avance à l’heure de jeu, ils en avaient encore trois à la 76e contre une équipe qui jouait à quatorze.

À la pause, Christophe Urios fit entrer le trio Maynadier-Tameifuna-Jalibert. Cette initiative porta tout de suite ses fruits : plus de force en mêlée, grosse présence en « zone 1 » pour les percussions et bien sûr la fluidité de l’ouvreur international ; sur son premier ballon, Matthieu Jalibert choisit de renverser le jeu côté fermé, ce qui aboutit à l’essai de Ben Lam. Christophe Urios commenta un brin laconique : « Ces changements ont apporté quelque chose, mais pas autant que je l’aurais voulu. »

Les regrets de Jalibert et de Seuteni

Deux arguments donnent corps à cette idée : premièrement, les deux pénalités manquées de Jalibert aux 65e et 73e. Le jeune ouvreur a vécu une petite série noire dans le dernier quart d’heure avec en plus un péché de gourmandise coupable qui offrit une pénalité au CO. A-t-il été déstabilisé par les sifflets du public castrais ?* « C’est un jeune mec, Matthieu… Il va apprendre de ces situations. C’est vrai qu’il a manqué des choses, surtout à la fin. Est-il sorti du match ? Je ne sais pas. Mais ça l’a perturbé, même s’il a du caractère. Il a vingt-et-un ans, ce match va lui servir. N’oubliez pas que nous sommes une jeune équipe. »

Deuxième regret : les déboires d’un autre remplaçant, plus tardif, Ulupano Seuteni. Par deux fois, le centre samoan se trouva en bout d’attaque, ballon en main. Et deux fois, il gâcha la munition précieuse alors que le surnombre semblait assuré. « On a eu deux situations en fin de match, on aurait dû marquer et on laisse ces points au pied. Je crois que les Castrais ne seraient pas revenus… »

Ces scories sont donc venues ternir le tableau de la remontée des Bordelais (de 0-10 à 23-13). Christophe Urios a forcément senti la victoire frétiller dans ses mains avant de lui glisser in extremis entre ses doigts. À l’heure de jeu, il eut la sensation que son équipe avait réussi à s’extraire du traquenard castrais. Les clignotants viraient au vert tandis que ses sauteurs faisaient une moisson mémorable en touche (lire ci-contre). « On a battu cette équipe sur la ligne d’avantage. Physiquement, on les a dominés. On sait très bien que contre Castres, ça passe souvent par là. Quand je vois ce qu’on a vécu à Biarritz pour la première journée, en sachant qu’on avait fait une belle intersaison et une bonne dernière semaine, je me dis que cette fois, on a su élever notre niveau de jeu. » Les lumières de la victoire ont longtemps papillonné, le carton rouge de Pieterse ouvrit même une sorte de boulevard. Par maladresse ou manque de lucidité, les Bordelais n’ont pas su l’embrasser.

*En souvenir de la façon dont le joueur de l’UBB avait chambré Julien Dumora la saison passé après l’essai victorieux des Bordelais.

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