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Top 14 : face à Clermont, Paris se libère

  • Paris libéré
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Publié le Mis à jour
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L’enthousiasme et l’agressivité retrouvés ont permis au Stade français de s’imposer face à l’ASM (22-14), malgré un déchet technique immense.

Si le Stade français avait voulu rendre hommage à la fondation de Yann Arthus-Bertrand "Good Planet", partenaire de la rencontre, il ne s’y serait pas mieux pris. En affichant un taux de déchet stratosphérique dans son jeu, le club de la capitale a réussi le tour de force de faire passer les Etats-Unis, la Chine et la Russie réunis, trois des pays les plus pollueurs du monde, pour des ayatollahs de l’écologie.

Des en-avant, des ballons jetés, des passes interceptées et des fautes grossières qui auraient pu coûter cher. Les exemples sont légion. Comment ne pas évoquer cet en-avant sur la ligne d’essai auvergnate de Sekou Macalou à l’instant de concrétiser un des nombreux temps forts parisiens de la première demi-heure (8e) ?

Une maladresse avant ce péché de gourmandise du même Macalou quelques instants plus tard, ce dernier préférant oublier Waiséa sur son aile pour finalement être contraint de rouler au sol pour inscrire un essai, justement refusé (20e) ?

Un manque de réalisme criard, symptomatique probablement d’une équipe en panne de confiance. "Nous sommes bien dans l’engagement, mais nous avons raté beaucoup d’opportunités, commentait le manager Gonzalo Quesada à la demi-heure de jeu au micro de nos confrères de Canal +. J’espère qu’on ne va pas le regretter." Des propos quasi prophétiques du technicien argentin. À la pause, au lieu de mener de deux points (11-9), ils auraient dû compter une avance bien plus confortable.

Toujours fragile

Tout au long de la rencontre, les Soldats roses ont affiché un visage schizophrène. Parfois séduisant, souvent agaçant. Pour l’aspect positif, on a retrouvé des joueurs entreprenants à l’image d’Arthur Coville, virevoltant ou Kylan Hamdaoui bien plus à l’aise, notamment en conquête aérienne, que lors de ses sorties précédentes. Les gros, comme à leur habitude, ont très souvent pris le dessus sur leurs adversaires directs.

Et puis, Paris sait qu’il peut compter sur son Fidjien Waisea. Ce dernier a inscrit un doublé et permis à son équipe de constamment jouer dans l’avancée. Las, le Stade français est toujours aussi fragile, Ngani Laumape toujours aussi discret. C’est lui qui a raté le plaquage sur Damian Penaud sur le seul essai inscrit par l’ASM, signé Raka (62e). Un loupé qui a laissé le Stade français sous pression jusqu’à la fin de la rencontre (16-14). Globalement pour les Parisiens, si la sérénité n’a toujours pas été pleinement au rendez-vous, l’enthousiasme et l’agressivité défensive retrouvée ont permis aux soldats roses de montrer un meilleur visage. Le mot de la fin au troisième ligne Romain Briatte : "Tout n’a pas été parfait, mais ça fait vraiment du bien."

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