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Pro D2 - Aviata Silago (Nevers) : "Être prêts pour le combat"

Par Sébastien Chabard
  • Le centre Aviata Silago, désormais à l'USON Nevers Rugby, revient à Sapiac après y avoir passé quatre saisons.
    Le centre Aviata Silago, désormais à l'USON Nevers Rugby, revient à Sapiac après y avoir passé quatre saisons. Icon Sport - Manuel Blondeau
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Le centre Aviata Silago, désormais à l'USON Nevers Rugby, revient à Sapiac après y avoir passé quatre saisons.

Vous allez affronter Montauban, un club où vous avez passé quatre saisons avant de rejoindre Nevers cet été. Comment appréhendez-vous ce retour dans la "cuvette de Sapiac" ?

Cela va être spécial, car je me suis fait beaucoup d’amis à Montauban, et c’était difficile de partir après quatre saisons. C’était un vrai challenge, mais il était temps pour moi de changer, et c’est la vie d’un rugbyman professionnel. Je me concentre sur ce match, sur le début de ce troisième bloc. C’est important de commencer un bloc par un bon résultat.

Êtes-vous surpris par le très bon début de saison de vos anciens coéquipiers ?

Non, j’ai toujours pensé que Montauban avait le potentiel pour être à ce niveau. C’est vraiment une bonne équipe et ils tournent très bien cette saison. Ils viennent de subir une lourde défaite à Agen alors ils vont être en feu. Il faudra que l’on soit prêt, car ça va être un gros combat. Mais on se sent tous bien.

Nevers a des résultats irréguliers à l’extérieur, avec des performances comme le match nul à Bayonne mais aussi des mauvaises prestations à Béziers et Mont-de-Marsan. Comment l’expliquez-vous ?

C’est difficile à expliquer, car nous avons abordé tous ces matchs avec le bon état d’esprit. Il faut que l’on se concentre toute la semaine pour être sûr que chacun fait bien son travail et arriver au match avec la bonne attitude. C’est important de retenir les leçons de ces défaites mais je ne pense plus à ces matchs, je ne pense plus au passé, je tourne mon esprit vers le prochain match, et uniquement celui-là.

Quel regard portez-vous sur le début de saison de Nevers ?

Nous pouvons être contents des résultats que nous avons obtenus sur les dix premières journées, même si les défaites sont décevantes parce que nous étions capables de nous imposer. Le championnat de Pro D2 est vraiment dur, toutes les équipes sont en mesure de gagner n’importe où.

À titre personnel, comment vous sentez-vous dans votre nouveau club ?

Cela se passe très bien, je suis très content de la façon dont les choses se déroulent. Je ne m’attendais pas à jouer autant (540 minutes en dix matchs, quatrième Neversois le plus utilisé, N.D.L.R.) car il y a beaucoup de très bons joueurs ici, et je suis nouveau. Je connaissais déjà Issam (Hamel) et Oktay (Yilmaz), que j’avais côtoyés à Bourgoin.

Pourquoi avez-vous choisi Nevers ?

Parce que le rugby qui est joué ici est vraiment bon - il était bon aussi à Montauban. J’ai signé pour deux ans à Nevers, avec l’objectif d’atteindre les play-off. Mon ambition est de jouer un jour en Top 14.

Vous avez 28 ans, vous êtes arrivé très jeune en France. Qu’est-ce qui vous a incité à partir aussi tôt, et pour ce pays ?

Je voulais vivre l’expérience du rugby dans un autre pays. C’était dur de partir, car j’avais toujours vécu à Wellington. Je suis arrivé à Chambéry, en Fédérale 1, à 19 ans. J’ai senti la différence avec le rugby en Nouvelle-Zélande, c’était plus physique en France, j’étais petit (rire) et j’ai vu des mecs très costauds. Alors j’ai travaillé dur, j’ai baissé la tête et j’ai fait beaucoup d’efforts. J’ai passé trois saisons à Chambéry, avant d’aller à Bourgoin, où j’ai découvert le Pro D2. Je ne pensais pas rester aussi longtemps en France, mais j’aime le rugby ici.

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