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XV de France - Florent Vanverberghe : "À 21 ans, on ne peut pas se plaindre"

Par Vincent FRANCO
  • Le jeune deuxième ligne castrais Florent Vanverberghe fait partie de ces nouveaux visages sur lesquels Fabien Galthié garde un œil attentif en vue des prochaines échéances internationales. 2023 est tout près mais si loin encore... Photo Aurélien Delandhuy Le jeune deuxième ligne castrais Florent Vanverberghe fait partie de ces nouveaux visages sur lesquels Fabien Galthié garde un œil attentif en vue des prochaines échéances internationales. 2023 est tout près mais si loin encore... Photo Aurélien Delandhuy
    Le jeune deuxième ligne castrais Florent Vanverberghe fait partie de ces nouveaux visages sur lesquels Fabien Galthié garde un œil attentif en vue des prochaines échéances internationales. 2023 est tout près mais si loin encore... Photo Aurélien Delandhuy Aurélien Delandhuy
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Florent Vanverberghe fait partie de ces jeunes joueurs retenus pour la tournée d’été et d’automne sans connaître de sélection. Une expérience frustrante mais forcément positive pour le deuxième ligne de Castres.

Vous avez été sélectionné pour la tournée d’été puis celle de novembre sans connaître de sélection. N’est-ce pas trop frustrant ?sou

Je dirais qu’au vu de mon jeune âge, c’est déjà une grande fierté d’intégrer le groupe France. Je m’entraîne avec ce qui se fait de mieux dans le pays, je touche du doigt le niveau international donc ce n’est que du positif. Bien évidemment qu’à chaque annonce de l’équipe, c’est un peu frustrant, je suis un compétiteur. Mais je suis surtout heureux d’avoir été sélectionné à 21 ans.

Que vous apportent ces entraînements à Marcoussis ?

Dans un premier temps, ça augmente la confiance en soi, c’est hyper important quand on est joueur de rugby. Ensuite, ce sont quelques détails qui font la différence. J’essaie de retenir tout ce que l’on me conseille, au niveau de la préparation des matchs ou des entraînements. Quand vous discutez avec des joueurs à plusieurs dizaines de sélections, cela vous apporte forcément quelque chose.

Avez-vous senti de l’amélioration dans vos performances en Top 14 avec le Castres olympique ?

Bien sûr. En équipe de France, les séances sur le secteur de la touche sont d’une précision rare sous les commandes de Karim Ghezal. Le moindre détail compte, donc j’ai directement compris à mon retour en club que cela m’avait énormément fait progresser. C’est un secteur parmi tant d’autres, mais c’est dans celui-ci que j’ai senti le plus de différence dans mon jeu. J’y reviens, mais il y a surtout une grande part de confiance en soi. Aujourd’hui, la performance en rugby se construit en grande partie en dehors du terrain. Il faut être en confiance autant sur le terrain qu’en dehors pour être performant. Quand on côtoie le haut niveau comme je l’ai fait, ça ajoute de la motivation.

N’y a-t-il donc que du positif à retenir de ces allers-retours entre Marcoussis et le CO ?

Pour moi, oui. Je n’ai que 21 ans, ce n’est que ma deuxième saison en Top 14, je ne peux pas me plaindre. Bien sûr que l’on veut toujours jouer, mais il faut être réaliste. Je suis en concurrence avec des joueurs plus expérimentés, donc je comprends ma situation.

Que vous manque-t-il pour accrocher une première sélection avec le XV de France ?

J’ai encore besoin d’un peu d’expérience. Je veux jouer et je dois performer en championnat avec le Castres olympique pour continuer à m’améliorer. Je dois progresser dans le secteur de la touche, et également au niveau de mon développement musculaire. J’ai commencé la musculation sur le tard, donc je dois travailler dur. Si je fais les choses dans l’ordre, j’aurais ma chance un jour ou l’autre.

À chaque fois que je remonte à Paris, j’y vais avec le sourire

Le staff des Bleus a-t-il eu des mots pour les joueurs qui, comme vous, n’ont jamais été présents dans le groupe des 23 en Australie ou lors de la tournée de novembre ?

Personnellement, j’ai eu un entretien avec Fabien Galthié, qui s’est extrêmement bien passé. Le staff est très clair avec moi, je m’entends vraiment bien avec tous les membres de l’encadrement technique du groupe France. À chaque fois que je remonte à Paris, j’y vais avec le sourire.

À Marcoussis, les "coiffeurs" ne sont-ils cantonnés qu’à un rôle d’opposition où y a-t-il un mélange effectué entre les titulaires indiscutables et ceux qui prétendent à une place dans les 23 ?

On est le plus souvent en opposition face à ceux qui ont de grandes chances de jouer le week-end. On fait travailler les titulaires, mais cela nous permet de nous montrer. On peut profiter du temps d’entraînement pour démontrer toutes nos qualités, on ne sert pas juste de remplaçants aux titulaires. Je préfère être sur la pelouse toute la durée de la séance plutôt que seulement trente minutes ou moins en remplacement.

N’est-ce pas trop compliqué à gérer mentalement quand vous commencez une semaine d’entraînement sachant que vous avez très peu de chances d’être conservé ?

Pas forcément. Encore une fois, de mon côté, c’est assez facile à gérer. Je me donne au maximum dès que j’en ai l’opportunité. Si je veux être rappelé pour la semaine suivante, il faut que je sois performant. Justement, je veux montrer que j’ai le niveau pour porter le maillot du XV de France.

La Coupe du monde 2023 est un objectif, on suppose…

C’est un rêve et un objectif à la fois. J’ai eu la chance de faire partie du groupe élargi en Australie et cet automne, donc cela me montre que je touche du doigt l’équipe de France. Il faut encore que je continue à travailler, à être bon avec le CO et ensuite, on verra. Je me dis que 2023 c’est encore un peu loin, mais je vais tout faire pour participer à l’aventure.

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