Concernant Hendré Stassen, l'Agence Française de Lutte contre le Dopage souligne la présence d'un « agent anabolisant »

  • Concernant Hendré Stassen, l'Agence Française de Lutte contre le Dopage souligne la présence d'un « agent anabolisant »
    Concernant Hendré Stassen, l'Agence Française de Lutte contre le Dopage souligne la présence d'un « agent anabolisant » PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Contactée par nos soins, l'Agence Française de Lutte contre le Dopage détaille les raisons de la suspension infligée à Hendre Staassen.

Pourquoi l'audience de Hendre Stassen a-t-elle eu lieu deux ans après les faits.

La durée de la procédure disciplinaire concernant M. Stassen est supérieure à la moyenne de traitement des dossiers traités par la commission des sanctions. Elle s’explique principalement par le fait que M. Stassen a souhaité recourir à l’analyse de l’échantillon B, solliciter des informations complémentaires, réaliser des analyses et des expertises complémentaires, et enfin demander le report de l’audience disciplinaire. Compte tenu de tous ces éléments, la procédure a suivi son cours dans le respect des droits de la défense

Pourquoi la suspension prend elle acte au jour de l'annonce des résultats et non au jour du contrôle proprement dit.

Pour être effective, une mesure de suspension ne peut pas prendre effet avant qu’elle ne soit prononcée. Bien entendu, la durée déjà accomplie de la suspension provisoire prononcée par la présidente de l’agence a été déduite de l’interdiction de quatre ans décidée par la commission des sanctions.

Hendre Staassen s'étonne enfin du fait qu'aucun produit illicite (Stanozobol, stéroïdes...) n'ait été détecté dans ses résultats et qu'un « simple excès de testostérone » puisse valoir quatre ans de suspension.

L’analyse de l’échantillon prélevé le 19 mai 2019 a révélé la présence de testostérone d’origine exogène dans les urines de M. Stassen. Il s’agit d’un agent anabolisant figurant dans la liste des substances interdites de l’Agence mondiale antidopage. La présence de cette substance a été confirmée par le Conseil d’État dans sa décision du 28 février 2020.
 

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