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Paris sans rythme mais avec le blues !

  • Marcos Kremer a fait une entrée en jeu convaincante face à Bristol. Insuffisant cependant pour renverser le cours de la rencontre. Photo Icon Sport
    Marcos Kremer a fait une entrée en jeu convaincante face à Bristol. Insuffisant cependant pour renverser le cours de la rencontre. Photo Icon Sport
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Dans une rencontre jouée sur une rythme soutenu, le Stade français s’est logiquement incliné. Toutefois, le club de la capitale, éliminé, peut nourrir quelques regrets.

Les joueurs le répètent à longueur d’interview : la Champions Cup, c’est ce qui se rapproche le plus du niveau international. Forcément, ça tape plus fort et ça va plus vite. Le Stade français l’a pris pourtant en pleine gueule samedi soir à Bristol, face à une équipe habituée à jouer sur un rythme bien plus soutenu que celui parfois ronronnant du Top 14. "C’est peut-être le match le plus rythmé, le plus intense, que nous avons eu à jouer cette saison, a confessé le troisième ligne Romain Briatte dans l’entretien qu’il nous a accordé (lire ci-contre). Nous avons vite été dans le rouge." Clairement, le Stade français a souffert tant dans l’intensité que dans la densité physique. "C’était un match très physique, a reconnu l’entraîneur des avants Laurent Sempéré. Les Anglais ont gagné quelques contacts mais j’ai le sentiment que nous nous sommes libérés au fil de la rencontre. Notre défense a fini très fort."

Certes, mais pendant durant près d’une heure, ce sont les Bears qui ont fait la loi. à chaque impact, les Anglais ont gagné la ligne d’avantage, leur permettant de jouer dans l’avancée. Ils ont ainsi pu lancer les hostilités avec l’intenable Harry Randall en chef d’orchestre pour les essais de Purdy puis O’Conor en moins de vingt-cinq minutes (14-0, 24e). à cet instant, on ne donnait pas cher de la peau du club de la capitale. On craignait même le pire…

Et puis, malgré une charnière en difficulté (lire en page 8), les Parisiens se sont organisés pour répondre au défi proposé. L’essai de Léo Barré, juste avant la pause, a redonné de l’espoir. On pensait alors l’exploit réalisable. Las, le début de seconde période s’est révélé calamiteux. Harry Randall, véritable poison derrière sa mêlée, a de nouveau fait mal aux joueurs de Gonzalo Quesada qui ont parfois donné le bâton pour se faire battre. Un exemple ? Les fautes de mains grossières et les mauvais choix de Sanchez.

Le Stade français peut pourtant nourrir quelques regrets. Les entrées successives de Marcos Kremer, Tolu Latu, Alex Arrate ou encore Antoine Burban, auteur d’un essai (66e), ont donné un coup de fouet. Malheureusement, cela s’est révélé insuffisant. Paris était à bout de souffle. "Il y a eu beaucoup plus de temps de jeu sur cette rencontre qu’en Top 14, a expliqué Sempéré. Mais on doit capitaliser sur ce paramètre pour bien préparer la rencontre face à Toulon. Si ce match se joue sur un rythme moins élevé, nous aurons plus de latitude pour être bien en place." Mais avec ce nouveau revers sans bonus, le Stade français a mis fin à ses minces espoirs de qualification.

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