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Boris Palu : « Nous sommes en mission »

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    Boris Palu : « Nous sommes en mission » Icon Sport
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Indispensable au paquet d’avants du Racing, Boris Palu assume ses ambitions au moment d’affronter les champions d’Europe…

Boris Palu et ses 120 kg ont manqué au pack du Racing. Lui qui a traîné sa peine pendant plus de deux mois après une fracture de la main revient aujourd’hui, et match après match, au niveau qui était le sien en début de saison. Puissant porteur de balle, très adroit de ses mains, le môme de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) s’est beaucoup densifié depuis le début de saison, répondant sans le dire à ceux qui l’avaient jugé trop "tendre" ou trop "léger", lorsqu’il fit ses débuts en équipe de France à l’hiver 2020. Désormais installé à droite de la mêlée francilienne depuis la blessure à l’épaule de Baptiste Pesenti, le solide Palu n’a non plus guère apprécié les commentaires ayant visé, en début de saison, les performances du pack du Racing. Il explique, en introduction : "C’est toujours vexant de prendre des remarques. Dans l’équipe, on reste néanmoins soudés et aujourd’hui, je trouve que l’on est bien meilleurs : on est moins pénalisés en mêlée fermée, plus forts sur les rucks… De toute façon, si le Racing souhaite gagner quelque chose cette saison, ça passera par une conquête irréprochable et un paquet d’avants costaud." Mais les gros du 92 sont-ils assez méchants, pour cela ? "Ce n’est pas de la méchanceté qui nous manque, poursuit-il, c’est de la constance. Un jour, on va tout fracasser, se proposer partout sur le terrain et dire qu’on est les meilleurs. La semaine suivante, on fait une performance qui n’est pas digne d’une équipe du top 6…"

« Casadeï est dans l’émotion »

Secoués par Didier Casadeï depuis l’été dernier, les avants des Hauts-de-Seine ont à n’en pas douter gommé certaines de leurs carences, ces dernières semaines. La méthode "Casa", en trois mots ? "Déjà, explique le deuxième ligne du Racing, Didier Casadeï est un coach français. Il est plus dans l’émotion et n’a aucun problème pour dire leurs quatre vérités aux joueurs : "Ton saut, il est pourri ! Ton lift, il est nul !" Il ne prend pas de pincettes avec les mecs, qu’ils soient encore au centre de formation ou internationaux. Didier Casadeï sait nous remuer, quand il le faut." Quant à savoir ce que la bande à Travers ira chercher ce week-end chez les champions de France en titre, Boris Palu assure en conclusion : "Nous ne sommes pas encore dans les six et la vérité, c’est que nous sommes en mission jusqu’à la fin de la phase régulière. Si la qualif’doit passer par une victoire à Toulouse ou chez d’autres gros, on va devoir le faire." C’est dit !

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