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Tournoi des 6 Nations féminin : Sansus vaut tout Laure du monde

Par Midi-Olympique
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    Tournoi des 6 Nations féminin : Sansus vaut tout Laure du monde Patrick Derewiany - Patrick Derewiany
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Forte d’un doublé et de nombreuses percées dont elle a le secret, la demi de mêlée toulousaine Laure Sansus a livré une prestation détonante.

Avant que Laure Sansus ne se présente en conférence de presse, on s’était juré de ne pas lui servir la comparaison avec Antoine Dupont. Et puis sa manager Annick Hayraud a eu cette phrase : «Laure ne nous surprend pas. Cela fait un moment que l’on sait qu’elle est, ou n’est pas loin d’être la meilleure demi de mêlée au monde.» La formule était lâchée. Impossible de ne pas faire l’analogie avec le ministre de l’Intérieur du Stade toulousain et du rugby français dans son ensemble, quand sa partenaire de club Gaëlle Hermet a prolongé : «Nous aussi on la compare tout le temps à Antoine Dupont ! Que ce soit en club ou en équipe de France, elle a le même jeu à l’instinct, ce jeu feu-follet où elle crée des espaces là où l’on n’aurait jamais pensé qu’il y en aurait. On la compare à Antoine car elle a le même profil… Bon, en moins musclée quand même, sauf peut-être au niveau des mollets !» souriait la leader des Bleus.

L’analogie ne date pas d’hier. Et l’intéressée l’accepte, même si l’on sent une pointe de lassitude dans ses propos : «Ça fait toujours plaisir ! Après je ne vous cache pas qu’on me le dit tout le temps, après chaque match… Bien sûr que ça fait plaisir quand on voit le jeu qu’il produit mais je ne me calque pas sur lui,. Je ne veux pas forcément lui ressembler… J’ai toujours joué comme ça, depuis toute petite.»

«J’avais peur de ne pas profiter»

La Toulousaine est authentique, sur le terrain comme en dehors. Elle ne force pas le trait, ni la comparaison. Elle joue comme elle aime, à l’instinct, en suivant ses inspirations et en se faufilant au milieu de défenseuses médusées. Samedi, elle a inscrit un doublé mais n’en retirait aucune gloire : «Les avants ont tout fait. Franchement, quand on a un pack aussi dominateur en touche ou en mêlée, tout est plus simple.» Ce qui lui importait, c’était de profiter du moment et de le partager : «J’appréhendais, j’avais peur de ne pas profiter du match. Quand on a dévoilé la liste des stades qui allaient accueillir ce Tournoi, je n’arrivais pas à y croire. Je voulais vraiment partager ce moment avec ma famille. On n’a pas eu la chance de les croiser après la rencontre, mais on imagine que, comme nous, ils ont apprécié… 

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