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Killian Tixeront : « On a pris une leçon d’humilité »

Par Propos recueillis par Vincent Franco.
  • Killian Tixeront (Troisième ligne, France moins de 20 ans).
    Killian Tixeront (Troisième ligne, France moins de 20 ans). Icon Sport - Icon Sport
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Forcément déçu, il revient sur la lourde défaite des Bleuets face à l’Afrique du Sud. En toute objectivité, le Clermontois reconnaît la supériorité sud-africaine sur la rencontre et les difficultés françaises durant ces Summer Series.

On imagine beaucoup de déception après cette deuxième défaite en trois matchs…

Effectivement, ça ne fait jamais plaisir de perdre. Le groupe est forcément très déçu. Mais ce revers est différent par rapport à celui que l’on a subi face à l’Angleterre. En toute honnêteté, je pense que nous sommes tombés face à meilleur que nous lors de cette rencontre. Les Sud-Africains nous ont dominés quasiment dans tous les secteurs. Nous avons pris une leçon de rugby et d’humilité comme nous l’a signalé le staff dans le vestiaire.

On s’attendait à un énorme combat face au pack sud-africain, est-ce que ce fut le cas ?

Tout le monde connaît le style de jeu de l’Afrique du Sud, que ce soit chez les séniors ou dans les équipes jeunes. Il y a eu énormément de combat effectivement. À ce niveau-là, je pense que l’on a été présent dans l’engagement. C’est un des seuls points positifs de cette partie.

Qu’est-ce qui vous fait dire que vous êtes tombés contre une formation plus forte ?

Je trouve qu’ils étaient plus organisés, dans leurs attaques notamment. Ils savaient ce qu’ils faisaient, contrôlaient bien la partie. Puis ce qui est notable, ce sont leurs attitudes au contact. C’est dans ce secteur qu’ils ont fait la différence. Nous n’avons jamais su les maîtriser et ils ont pu développer le jeu à leur souhait.

Quelle est la différence entre cette défaite et celle subie face aux Anglais ?

Notre envie et notre engagement, surtout. C’est complètement différent. Face à l’Angleterre, nous n’avons pas combattu, ce n’était pas digne de l’équipe de France des moins de 20 ans. À l’issue de la rencontre, on se disait que nous leur avions offert la victoire sur un plateau. Sur ce match face aux Baby Boks, on peut avoir la satisfaction d’avoir tout donné, ce n’était malheureusement pas suffisant.

Comment expliquez-vous que vous n’ayez pas tenu la distance malgré un bon début de match et un essai marqué ?

C’est encore une fois notre indiscipline qui nous coûte cher. Gagner le match en étant pénalisé à douze reprises juste en première mi-temps, ce n’est pas possible. D’autant plus quand vous affrontez des demis d’ouverture précis au pied comme l’a été le Sud-Africain. Il n’a jamais tremblé et n’a fait que sanctionner nos fautes bêtes.

L’indiscipline est tout de même un mal récurrent depuis le Tournoi des 6 Nations…

C’est vrai. Je ne sais pas si nous voulons être trop agressifs mais nous sommes souvent pénalisés pour des hors-jeu au bord des rucks. C’est dommage, cela nous suit depuis le dernier Tournoi des 6 Nations. Il faut absolument que l’on arrive à gommer ça pour la dernière rencontre.

Vous avez réalisé un festival face à l’Irlande avant de quelque peu vous éteindre contre l’Angleterre et l’Afrique du Sud. Avez-vous des explications ?

Sincèrement, c’est compliqué d’en trouver… Je pense que ce sont des adversaires complètement différents, qui ne se ressemblent pas ou peu. On se trouvait facilement lors de notre premier match, et puis la machine s’est enrayée.

Vous êtes désormais hors course pour la victoire finale. Est-ce une énorme déception ?

Nous jouons toujours pour gagner. Avant d’arriver en Italie, on souhaitait tous terminer à la première place de notre poule et disputer la finale. Ce ne sera pas le cas. Donc oui, c’est une grosse déception.

Quel va être le mot d’ordre pour la quatrième et dernière rencontre face à la Géorgie ?

Se faire plaisir, tout simplement. La victoire est obligatoire pour ne pas terminer cette compétition avec un bilan négatif. Puis ce sera le dernier match pour certains, dont moi, avec le maillot de l’équipe de France des moins de 20 ans, on a donc à cœur de faire un gros match et de bien finir.

Vous étiez capitaine au début de dernier Tournoi, vous ne l’êtes plus lors de ces Summer Series. Comment le vivez-vous ?

Très bien, Émilien (Gailleton, N.D.L.R.) est un excellent capitaine. Moi, je termine mon aventure avec les Bleuets mardi prochain, il n’y a donc aucune perspective d’avenir pour le staff avec moi. La saison prochaine, Émilien sera encore là, c’est donc logique que les entraîneurs veulent travailler avec lui. Puis d’un autre côté, quand je ne suis pas capitaine, je me concentre seulement sur ma performance, cela m’enlève quelques responsabilités.

Vous êtes hors-jeu !

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