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Le Racing 92 veut être dense avec des stars

  • L'arrivée de Cameron Woki doit notamment permettre au Racing 92 de gagner en puissance devant.
    L'arrivée de Cameron Woki doit notamment permettre au Racing 92 de gagner en puissance devant. Icon Sport - Icon Sport
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Arrières > L’international australien Kurtley Beale de retour au pays, les dirigeants du Racing 92 ont misé sur Warrick Gelant, l’arrière remplaçant des Springboks. Mais ils peuvent surtout compter le nouvel international français Max Spring. Ce dernier a, semble-t-il franchi un cap ces derniers mois. Il a notamment participé à la tournée du XV de France au Japon et pourrait bien s’installer durablement à l’arrière. À ce poste, l’ailier Louis Dupichot peut également dépanner. Il y a déjà fait ses preuves.

Ailiers > Teddy Thomas a choisi l’exil vers La Rochelle. Pour le remplacer, le staff technique a fait le pari de se tourner vers le rugby à XIII. En effet, Regan Grace, tout droit venu de St Helens, s’est engagé avec le club francilien. On dit de lui que ses appuis et ses crochets sont aussi incroyables que sa vitesse. Toutefois, les supporters franciliens devront faire preuve de patience. Et pour cause. Ce dernier vient de gravement se blesser et ne retrouvera le chemin des terrains qu’en 2023. Aussi, les deux places de titulaires semblent promises à Donovan Taofifenua et Juan Imhoff. Toutefois, ce dernier étant revenu en grâce auprès des Pumas, ses absences devraient faire le bonheur de Louis Dupichot, rarement décevant. À moins que le Fidjien Asaeli Tuavuaka, en provenance des Zèbre, ne s’adapte très vite et affirme son potentiel physique (1,76 m, 104 kg).

Centres > À ce poste, on ne change pas une équipe qui gagne. La paire Gaël FickouVirimi Vakatawa, lorsqu’elle se trouve à son meilleur niveau, n’a pas d’égale, même pas au niveau international. Seulement, l’ancien septiste a peiné la saison dernière à retrouver son punch, au point de perdre sa place en équipe de France. Il devra donc redoubler d’efforts avec son club pour prétendre au Mondial 2023. Evidemment, dans le sillage de ces deux-là, Henry Chavancy reste toujours le formidable combattant du Racing 92, mais aussi le garant d’un état d’esprit et d’une étique. Enfin, Olivier Klemenczak offre aussi des garanties. Il est bien mieux qu’un simple remplaçant.

Ouvreurs > Finn Russell, à son meilleur niveau, est indéboulonnable. son jeu au pied, sa vista et son sens du timing en font un facteur X du Racing. Las, il peut parfois complètement passer à travers. Dans son sillage, le jeune Antoine Gibert, pur produit de la formation francilienne, est une alternative intéressante. Dans un registre différent, Ben Volavola apporte également des garanties.

Demi de mêlée > Après le départ de Maxime Machenaud, Nolan Le Garrec, qui a pris une dimension supplémentaire au cours de l’exercice précédent, s’impose comme le patron derrière la mêlée ciel et blanche. Attention toutefois à Teddy Iribaren. Ce dernier, de retour après une longue blessure, aura certainement à cœur de venir brouiller les cartes.

Numéros 8 > Le jeune Anthime Hemery ne sera pas seul. Pour densifier son paquet d’avants, les dirigeants franciliens ont été chercher le Fidjien Kitione Kamikamica du côté de Brive. Ce joueur puissant, doté d’une belle dextérité, est un formidable porteur de balle. Il devrait permettre à son équipe de jouer dans l’avancée. Reste à savoir comment se dérouleront son intégration et son adaptation notamment à la Paris-La Défense-Arena. Par ailleurs, Laurent Travers envisage également d’utiliser, si besoin est, Cameron Woki.

Troisième ligne aile > Malgré ses 33 ans, Wenceslas Lauret a réalisé une belle saison l’an passé. À croire que le poids des ans n’a pas d’impact sur lui. Surtout, il est un des cadres de cette équipe. Son influence sur le jeu, notamment par sa capacité à gratter ou ralentir les ballons, est grande. De l’autre côté de la troisième ligne, Ibrahim Diallo n’est plus un espoir. Sa dernière saison a montré à quel point le joueur originaire de Sarcelles est devenu indispensable. Souvent le premier au soutien sur les points de rencontre, il a aussi cette faculté à faire jouer après contact, très importante dans le projet de jeu du Racing. Dans la rotation, Baptiste Chouzenoux sera, comme d’habitude, un élément précieux. Son profil aérien est très apprécié de Laurent Travers. Enfin, quid de Fabien Sanconnie ? Absent des terrains depuis janvier 2021, l’international devrait faire son retour dans les toutes prochaines semaines. Mais à quel niveau ? La question demeure.

Deuxième ligne > Il devrait être l’une des attractions de cette saison. Veikoso Poloniati et ses 130 kilos ont débarqué du côté du Plessis-Robinson pour densifier le paquet d’avants. En provenance de la franchise des Moana Pasifika, on dit de lui qu’il est fort comme un Turc en mêlée fermée et adroit de ses mains. Mais le gros coup du Racing durant ce dernier mercato, c’est surtout la signature de Cameron Woki. L’international français a rejoint les Hauts-de-Seine avant la fin de son contrat à l’UBB. Ce dernier a un profil très différent de Poloniati. À croire que ces deux-là pourraient faire la paire. Attention tout de même de ne pas enterrer le vieux guerrier Bernard Le Roux, toujours aussi efficace dans le combat. Ni Anton Bresler qui a donné de sérieuses garanties la saison dernière. Enfin Boris Palu, parfois décevant l’an passé, va devoir redoubler d’efforts pour se faire une place au soleil. Enfin,

Piliers > À gauche, ils sont trois pour un poste. D’abord, il y a l’expérimenté Eddy Ben Arous. Ce dernier semble même toujours avoir une longueur d’avance sur ses concurrents. Mais attention, Hassane Kolingar monte en puissance. Tout comme le Géorgien Guram Gogichashvili. À droite, ils sont même quatre pour un seul maillot. Trevor Nyakane sera souvent absent s’il continue d’être retenu par les Spingboks, mais, dans un souci de densification du paquet d’avants, il fait office de numéro un à droite de la mêlée. Cedate Gomes Sa a déjà montré ses qualités. Mais aussi ses limites. L’an passé, la mêlée ciel et blanche a parfois souffert. Il va devoir gagner en régularité. Ali Oz et, à un degré moindre, Gia Khairashvili, sont des postulants sérieux.

Talonneurs > Le départ de Teddy Baubigny pour Toulon a été compensé par l’arrivée de deux talonneurs. Le premier vient de Brive : Peniami Narisia est international fidjien très mobile et doté d’une dextérité intéressante. Janick Tarrit, lui, en provenance de Nevers, était tout simplement l’un des meilleurs joueurs de Pro D2 l’an passé avec son club de l’Uson. Son profil ressemble fortement à celui de Camille Chat. Costaud dans les duels, il a souvent marqué les esprits par ses charges dévastatrices. Enfin, Jonathan Maiau, produit de la formation francilienne, est également attendu dans la rotation. Pour cela, il va devoir se frayer un chemin au milieu d’une concurrence assez dense.

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