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Coupe du Monde 2023 - Les autres nations : les Blacks sur courant alternatif

  •  Les autres nations : les Blacks sur courant alternatif.
    Les autres nations : les Blacks sur courant alternatif. Dave Lintott / Icon Sport - Dave Lintott / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Auteurs d’un match plein contre les Argentins qu’ils ont étrillés à hamilton, les all blacks se sont offerts un bol d’air frais.
au point de considérer cette victoire comme un déclic après une période noire ?

Ian Foster respire encore. Ou à nouveau, c’est selon. Car en ce moment, on a l’impression que son emploi de sélectionneur des All Blacks ne tient qu’à un fil. Qu’il est mis en balance chaque week-end. Il faut reconnaître que cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu autant de réajustements successifs dans le staff des All Blacks. On y voit des têtes tomber (John Plumtree, entraîneur des avants et Brad Mooar, son homologue des trois-quarts ont été limogés fin juillet), d’autres arriver (Jason Ryan a remplacé Plumtree), d’autres être promues (en quelques semaines, Joe Schmidt est passé du nébuleux poste de sélectionneur indépendant à entraîneur de l’attaque)… Et au milieu de cette valse, on a Ian Foster. Mis sur la sellette après les deux défaites contre l’Irlande au pays au long nuage blanc lors de la tournée d’été puis une autre face à l’Afrique du Sud en Rugby Championship, Foster a finalement été maintenu à son poste par sa fédération jusqu’à la Coupe du monde 2023 le 17 août dernier.

Derrière, ses joueurs ont pris leur revanche et dominé les champions du monde sud-africains à Johannesburg au terme d’un match abouti (23-25). Mais il y a une dizaine de jours, les All Blacks ont concédé une défaite historique contre les Pumas. Et chez eux, en plus, à Christchurch (18-25). Là, Foster a encore senti le vent du boulet, tout comme son capitaine, Sam Cane, dont le niveau sportif portait à caution. Sur le terrain, les Blacks étaient contrés au sol, donc incapables d’accélérer le jeu. Ils étaient prévisibles, attendus et butaient contre des murs, comme ce fut le cas contre les Pumas à Christchurch. Autant dire qu’ils étaient sous pression au moment du match retour, qui s’est tenu le week-end dernier à Hamilton. Fort heureusement pour eux, les All Blacks ont remis les pendules à l’heure en répliquant de façon magistrale : 53 à 3, sept essais à zéro. Les Kiwis ont littéralement étouffé des Argentins qui ont été constamment sous pression, comme en ont témoigné leurs faibles statistiques de possession (43 % en première mitemps), d’occupation (32 % dans le deuxième acte), ou les douze pénalités concédées au total.

 

La fin du rugby Championship sera décisive

Avec dix points, les Kiwis ont repris la tête provisoire d’un championnat qui n’avait pas été aussi serré et indécis depuis longtemps, puisque les trois autres nations comptent neuf points. Les hommes d’Ian Foster ont encore deux confrontations contre des Wallabies – eux aussi branchés sur courant alternatif, comme l’a montré samedi matin dernier leur naufrage contre les Springboks à Adélaïde, une semaine après leur victoire contre ces mêmes Boks – Ce succès bonifié contre les Pumas sera-t-il l’acte fondateur d’un groupe malmené depuis de longs mois ? Au pays, tout le monde veut y croire. Car sur le terrain, nombre de joueurs ont brillé. Dans le sillage d’un Sam Cane retrouvé, le numéro huit Ardie Savea, le deuxième ligne Scott Barrett et le centre Rieko Ioane enchaînent les excellentes prestations. Les ailiers Caleb Clarke et Will Jordan ont été très en vue aussi, tout comme l’ouvreur Richie Mo’unga, qui saisit pleinement l’opportunité que le staff lui offre. Autre satisfaction, le revenant Shannon Frizell.

Appelé à la rescousse pour le match retour contre l’Afrique du Sud, le flanker des Highlanders apporte ses qualités de tueur à gages, tant au plaquage que dans les zones de rucks, un secteur qui a régulièrement fait défaut au Néo-zélandais lors des derniers mois. Enfin, on peut citer les petits nouveaux de la première ligne : les piliers Ethan de Groot et Tyrel Lomax, ainsi que le talonneur Samisoni Taukei’aho. Des raisons d’espérer le retour des beaux jours, à un an de la Coupe du monde en France…

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