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Nevers roule sur la réserve et doit faire le plein face à Provence rugby

Par Sébastien CHABARD
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Les fins de match fatales face à Biarritz et Colomiers ont coûté cinq points aux Neversois, plus que jamais obligés de faire le plein à domicile pour remonter au classement.

À Colomiers vendredi dernier, comme au Pré-Fleuri face à Biarritz mi-septembre, l’Uson a payé au prix fort sa gestion fébrile du "money time", laissant filer l’équivalent d’une victoire bonifiée en moins de temps qu’il n’en faut pour descendre acheter une saucisse-frites à la buvette du stade. La défaite (21-19) lâchée à la 80e minute sur une pénalité de Thomas Girard sanctionnant une faute provoquée par le matois Edoardo Gori faisait sinistrement écho à l’essai marqué dans le temps additionnel par le BO (22-22), un mois plus tôt.

Cinq points dilapidés en cinq grosses minutes, tel est le tarif brutal qui plombe le début de saison des Nivernais, onzièmes au classement : «Sans ces points perdus, nous serions quatrièmes», soupire le manager Xavier Péméja. Le scénario des deux fins de match est similaire, avec des cadeaux offerts à l’adversaire – une pénalité qui fuit la touche promise, un lancer contré – et, même si Xavier Péméja n’est pas homme à accabler l’arbitrage, «des décisions que l’on subit et qui sont dures à subir».

Pour son premier match après neuf mois d’absence, le trois-quarts centre Léonard Paris rêvait lui aussi d’un meilleur final à Michel-Bendichou : «Notre déception est à la hauteur de notre investissement. On avait un gros défi à relever, devant comme derrière, et on a plutôt réalisé une belle performance, mais il y a cette fin de match que l’on ne maîtrise pas, des petites erreurs inhabituelles.» Toutefois, le classement provisoire de son équipe ne l’affole pas : «C’est sûr qu’on préférerait être déjà dans les six premiers, mais le championnat est très serré, il y a des surprises chaque week-end. À nous d’aller chercher des points, la saison est encore longue.» Et les semaines courtes.

Un contenu solide

La venue de Provence Rugby, ce soir, ne laisse pas le temps de gamberger : «On est passé à autre chose. On n’a pas le choix», évacue Xavier Péméja. «Aix a gagné à Grenoble, c’est un prétendant à la montée, avec un projet fort. La pression est toujours sur le club qui reçoit, et nous, on n’a pas de marge, pas de réserve, alors on va être sous pression pour tous nos matchs à la maison.» Même si «le comptable n’y est pas», le contenu des prestations neversoises depuis le début de saison est assez solide pour éviter les mouvements de panique. Non seulement l’Uson a sérieusement chahuté Biarritz et Colomiers, mais elle a été la seule cette année à ne pas prendre la marée sur la pelouse d’Oyonnax (23-6) : «On peut croire en nous, parce qu’on a été capables de faire ces matchs-là. C’est rassurant, ça prouve qu’on est dans le vrai.»

Face à des Provençaux emmenés par le demi de mêlée Joris Cazenave, qui a brillé pendant trois ans à Nevers, Léonard Paris s’attend à «une grosse réception» : «C’est un match à enjeu, et on se doit de ne pas passer au travers. Provence Rugby a réalisé un très gros match à Grenoble, c’est un effectif qui compte d’excellents joueurs. Nos matchs montrent qu’on a du caractère. À nous de continuer dans cette démarche.

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