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Top 14 - Arthur Retière : "Pourvu que ça dure..."

Par Jérémy Fadat
  • Arthur Retière (Toulouse) est une des recrues phares du Stade toulousain cette saison
    Arthur Retière (Toulouse) est une des recrues phares du Stade toulousain cette saison Icon Sport - Icon Sport
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Après six ans à La Rochelle, l’ailier a rejoint toulouse cet été. Il revient sur les derniers duels entre les deux clubs.

Vous avez débloqué votre compteur d’essais toulousains, avec un doublé à Brive. Y pensiez-vous ?
Un peu. Quand on joue ailier, qu’on voit les autres marquer, on en a envie… Cela s’est enfin débloqué, après un gros travail de Théo Ntamack sur le premier essai.

Le deuxième, sur un départ au bord du ruck comme en finale de Coupe d’Europe, a rappelé des souvenirs aux Rochelais…
C’est vrai. J’ai attendu, j’ai vu un trou et je l’ai pris, encore après un gros travail des avants. Un espace existe parfois au bord des rucks, c’est le bon côté de jouer de temps en temps numéro 9.

Comment abordez-vous les retrouvailles avec La Rochelle ?
Je ne me pose pas trop de questions. J’attends forcément ce match, surtout pour affronter mes potes restés là-bas. Je suis proche de Uini Atonio, Reda Wardi ou Levani Botia. On a toujours des groupes en commun sur lesquels on s’écrit tous les jours. C’est particulier de jouer contre eux mais je ne veux pas me mettre de pression sur la manière de l’aborder. Pour l’aspect émotionnel, ce sera plus spécial de revenir à Marcel-Deflandre au match retour.

Les deux clubs se retrouvent souvent en phases finales ces dernières années. Y a-t-il une rivalité ?
C’est un choc du championnat. Depuis 2016, La Rochelle a fait de nombreuses phases finales, des finales… C’est devenu un grand club, une grande équipe. J’essaye d’ailleurs d’aider mes partenaires sur ce que je connais d’elle. Mais tout se voit à la vidéo. Si je veux dire un truc, tout le monde est déjà au courant (sourire).

Vous êtes passé chez les bourreaux, avec huit succès de rang…
Quand j’étais à La Rochelle, c’était toujours dur contre Toulouse. Franchement, je n’ai pas d’explication mais j’espère que ça va le rester… Plusieurs fois, ça aurait pu tourner pour La Rochelle et Toulouse sortait vainqueur. Pourquoi ? Aucune idée.

Quand vous étiez dans le camp d’en face, sentiez-vous un complexe ?
Pas du tout. Quand j’étais à La Rochelle, je ne ressentais même pas de doute avant d’affronter Toulouse. On se préparait bien, on jouait notre rugby et ça ne marchait pas. à l’arrivée, on perdait. Je ne saurais pas l’expliquer mais pourvu que ça dure.

Il y eut les deux finales remportées par Toulouse en 2021…
J’ai connu les deux et, quand tu vois les autres soulever la coupe, c’est vraiment compliqué. Une finale, ça se gagne. Et perdre ces deux-là la même année, c’était très dur moralement. Le fait d’avoir gagné celle de Coupe d’Europe la saison dernière, ça enlève un poids.

Que change ce titre à La Rochelle ?
Il rend cette équipe encore plus redoutable. Elle possède de gros porteurs de ballons et, mentalement, ce titre lui a apporté encore plus de confiance et de certitudes dans son jeu. Par exemple, il est de plus en plus dur d’aller dans les 22 mètres rochelais. Après, et je le sens aussi, on veut connaître à nouveau cette sensation.

C’est-à-dire ?
C’est tellement bon de gagner un titre. C’est incroyable, tu te fais ch… à cravacher toute une saison et finir là-dessus, c’est génial. Tu veux le revivre. Un titre, ça concrétise un truc énorme. Dès qu’on en a gagné, on veut en remporter encore d’autres. Je sais que mes anciens coéquipiers le ressentent, mais moi aussi.

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