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Écosse - Nouvelle-Zélande : l'éternel psychodrame du numéro 10

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    Écosse - Nouvelle-Zélande : l'éternel psychodrame du numéro 10 PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Les Néo-Zélandais seront largement favoris, évidemment, face à des écossais qui ne peuvent se passer de Russell, même quand on le croit écarté.

Murrayfield, c’est le dernier bastion pour les All Blacks. L’Écosse reste la seule nation historique à n’avoir jamais battu les hommes en noir puisque l’Irlande a franchi ce plafond de verre depuis 2018. Reste que l’on a du mal à imaginer que ça puisse arriver samedi, même si l’écosse n’est pas si larguée que ça. Passés à un souffle de la victoire face aux Wallabies il y a quinze jours, les Calédoniens, pour y croire, peuvent toujours se raccrocher au talent hors norme de Finn Russell… quand il est là.

C’est tout le paradoxe de ce joueur hors norme. Gregor Townsend ne l’a pas appelé dans le groupe de la tournée d’automne. Les relations entre les deux hommes n’ont jamais été au beau fixe. Mais voilà que l’ouvreur du Racing a été rappelé en début de semaine après la blessure d’Adam Hastings. Le plus drôle, c’est que Townsend semblait croire en un autre ouvreur, Blair Kinghorn, le joueur d’Édimbourg, qu’on a souvent vu à l’arrière et à l aile. Il fut excellent contre l’Australie avec un essai sur exploit individuel mais voilà, il a manqué la dernière pénalité cruciale et il a perdu sa place pour le match suivant face aux Fidji. C’est donc Adam Hastings qui a porté le maillot floqué du numéro 10.

Ross Thompson à quai

Le choix de rappeler Russell pose question sur l’attitude de Gregor Townsend vis-à-vis de ce joueur dur à gérer, sans doute énervant par une certaine inconstance et une propension à faire des bourdes, mais dont le talent est unique et le mental imperméable à toute forme de pression. De plus, sa précision dans les tirs au but n’est pas si médiocre. On se souvient que le joueur avait brusquement quitté le groupe de sa propre initiative au début du Tournoi 2020.

Tant qu’il sera actif, on a l’impression que Townsend ne saura jamais s’en priver même si au fond de lui, il rêverait de le faire. On peut comprendre vu le faible réservoir écossais. Mais ceci aboutit à des critiques sur son management. Le signal envoyé à Kinghorn n’est pas bon, évidemment, pas plus qu’à l’autre ouvreur du groupe, Ross Thompson, 23 ans, joueur de Glasgow non dénué de qualité. Mais il doit se morfondre à toujours entendre dire qu’il est là pour apprendre.

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