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Top 14 - Montpellier, comment est-ce possible ?

Par Yanis GUILLOU
  • Montpellier est passé complètement à côté de sa seconde mi-temps à Bordeaux.
    Montpellier est passé complètement à côté de sa seconde mi-temps à Bordeaux. Icon Sport - Icon Sport
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Le MHR a montré un visage assez inquiétant en seconde période sur la pelouse de l’UBB. Comme trop souvent cette saison, les Héraultais doivent se remettre en question.

« C’est ce que j’ai demandé aux joueurs dans les vestiaires : comment peut-on être dans la partie pendant quarante minutes et sortir complètement du match comme on l’a fait ? » Dépité après le lourd revers des siens, Philippe Saint-André n’en revenait pas. Seulement deux semaines après le non-match face aux Ospreys, les Montpelliérains ont récidivé avec une deuxième mi-temps exécrable sur la pelouse de l’Union Bordeaux-Bègles. « Ça y ressemble un petit peu (au match contre les Ospreys, N.D.L.R.), avouait Marco Tauleigne. On a beaucoup subi, il y avait de l’indiscipline… ». « On a aussi fait Lyon à domicile, qui était un non-match », ajoutait Léo Coly. Quoi qu’il en soit, c’est déjà trop. Alors que la prestation face à Perpignan avait de quoi rassurer, le MHR est salement retombé dans ses travers. « Il va falloir qu’on essaye de vaincre cette spirale où on fait un match correct, puis un match catastrophique », soufflait Coly. Catastrophique pour le demi de mêlée, « minable », pour son manager, cette méforme en deuxième mi-temps est-elle vraiment explicable ? Il faut dire qu’il y a eu une période clé dans ce match, qui pourrait être vu comme un tournant.

Trois faits de match et tout bascule

Déjà, après une belle entame et alors que le MHR menait 7 à 3, Titi Lamositele était parfaitement mis sur orbite par Paenga-Amosa, à quelques mètres de la ligne. Mais alors que l’essai semblait tout fait, le pilier laissait échapper le ballon et manquait de faire le break pour les siens.  « Il n’y a pas de regrets par rapport à ça, jurait Tauleigne. Même si ça nous aurait fait du bien de prendre le large. » Un raté qui, de l’aveu de Maxime Lucu, a réveillé les Bordelais : « Cet en-avant nous a fait du bien, nous a réveillés aussi. » La descente aux enfers a alors débuté pour les Cistes, qui ont perdu peu après leur maître à jouer Paolo Garbisi. La blessure au genou de ce dernier a changé les plans du staff. « Ce n’était pas prévu, surtout que c’était le retour de Jan Serfontein et qu’on ne devait pas le faire jouer plus de cinquante minutes, confiait Saint-André. Donc Paolo Garbisi devait passer en 12 après. On a dû changer de fusil d’épaule, c’est Vincent Rattez qui est passé en 13. » Pour finir de faire basculer le match, c’est Louis Bielle-Biarrey qui trouait la défense du champion de France quelques minutes plus tard, avec un exploit personnel.

Après ces trois faits de jeu, jamais Montpellier n’est jamais revenu dans le match et la tendance s’est alors totalement inversée. « Désormais, ça va passer par du travail et la remise en question de certains joueurs parce que les joueurs rentrants ne nous ont pas amené grand-chose sur ce match , lâchait Saint-André, alors qu’une réception du Racing 92 se profile dimanche prochain. La semaine risque d’être longue pour les Montpelliérains, conscients de leurs torts. Tauleigne concluait : « Il n’y a pas d’excuses à se trouver. On s’est juste trompé. »

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