International - Rendez-vous secrets, clause oubliée... En Angleterre, le départ d'Eddie Jones fait scandale

Durant son passage à la tête de la sélection anglaise, Eddie Jones a souvent fait la Une des tabloïds. Largement critiqué par une partie de l'opinion publique ces dernières années, le technicien a été, pour les Anglais, la principale cause des récents mauvais résultats du XV de la Rose. Pourtant finaliste de la dernière Coupe du monde avec les Britanniques, Jones a fini par être licencié de son poste de sélectionneur par la Fédération Anglaise de Rugby (RFU), le 6 décembre dernier. Mais à quelques mois du début du Mondial en France, l'ancien entraîneur du Japon a déjà trouvé un point de chute. Il s'est engagé avec l'Australie le 16 janvier, en remplacement de Dave Rennie, lui aussi récemment limogé.

Des discussions alors que Jones était encore sélectionneur

Une annonce qui en a surpris plus d'un en Angleterre, et avec raison : comment est-ce possible qu'un homme ayant dicté le jeu d'une nation majeure du rugby pendant près de huit ans puisse s'engager avec un concurrent à seulement huit mois du début de la Coupe du monde 2023, en France ? La réponse tient en plusieurs points, dévoilés en milieu de semaines par plusieurs médias anglais comme The Telegraph. 

Déjà, il faut savoir que Jones n'a pas pris contact avec les dirigeants australiens seulement son départ d'Angleterre acté. Vice-champion du Monde 2003 à la tête des Wallabies, il aurait eu au moins trois réunions quelque peu secrètes avec notamment le président de la Fédération Australienne de Rugby, Hamish McLennan. La première aurait eu lieu en la compagnie d'Andy Marinos (directeur executif de la Fédération australienne) en novembre 2021, alors que les Australiens étaient venus disputer un test-match à Twickenham. À l'époque, alors que l'avenir de Jones est évoqué, ce dernier affirme être à 100% concerné par l'Angleterre avant la Coupe du monde 2023. 

Un Angleterre - Australie possible en quart de finale en 2023

Mais quelques mois plus tard, c'est lors de la tournée d'été des Anglais en Australie que les deux parties se rencontrent à nouveau. Cette fois, Jones est plus que jamais sous le feu des critiques et de nombreuses rumeurs continuent de circuler quant à son avenir. Les discussions auraient alors tourné sur "la vie, le rugby et les affaires." Alors qu'un autre rendez-vous aurait eu lieu en novembre dernier, les négociations se seraient intensifiées juste avant le licenciement de Jones par la RFU, début décembre. 

C'est à ce moment-là qu'un autre fait marquant eut lieu. La Fédération Anglaise et son chef exécutif, Bill Bweeney, n'ont pas insisté pour faire signer une clause de non-concurrence à Jones lors de la rupture de contrat. Conséquence : alors que l'Australien disposait d'offres financièrement intéressantes en Japon et en France, il choisissait de retrouver son pays d'origine. Le tout conduisant donc à une énorme colère de la part des supporters anglais, au courant qu'un Australie - Angleterre pourrait se jouer lors des quarts de finale de la prochaine Coupe du monde. Et si elle était écrite d'avance, cette histoire dans laquelle l'Australie de Jones élimine l'Angleterre en France...