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6 Nations - Tommaso Allan (Italie) : "On sait qu'on peut battre toutes les équipes désormais"

  • 6 Nations 2023 - Tommaso Allan devrait prendre à son compte le jeu de la sélection italienne
    6 Nations 2023 - Tommaso Allan devrait prendre à son compte le jeu de la sélection italienne Icon Sport - ActionPlus
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Tommaso Allan (ouvreur de l'Italie) - Appelé à mener le jeu en l'absence de Paolo Garbisi, l'ex et futur joueur de l'Usap aborde ce rendez-vous capital avec une confiance presque inédite, née d'une année 2022 positive. 

Avec quelles ambitions abordez-vous cet Italie-France ?

On se sent très bien. Il y a de l’excitation et aussi de la confiance dans notre camp. L’équipe sort d’une bonne année avec des résultats qui prouvent sa progression. On est plus sûrs de nous, de notre état d’esprit, de notre défense et de notre jeu offensif, tout particulièrement. On sait qu’on peut battre toutes les équipes désormais. Il faut le montrer dimanche. Ça va être un challenge très dur, on en est conscient. Tout le monde l’aborde avec beaucoup d’envie. Il va nous falloir mettre la France sous pression. Je pense que ce sera un match serré.

L'année 2022, auréolée de victoires au pays de Galles et contre l'Australie notamment, semble véritablement avoir été vécue comme un déclic pour votre génération…

Avec nos succès marquants, nous avons montré que le rugby italien était ambitieux et qu’il avait de l’avenir. Ce groupe est jeune. Il avait besoin de ce genre d’accomplissements pour engranger de la confiance. Ça nous manquait, avant. L’année dernière a été comme un déclic, de manière générale, car la plupart des joueurs sont accomplis en club, que ce soit avec Trévise, en Angleterre ou en France. Dans le jeu, on a aussi montré de jolies choses. Je pense que l’on a donné envie aux gens de venir au stade.

Sentez-vous plus d’attente autour de la sélection ?

Oui, bien sûr. Je ne sais pas si le stadio olimpico sera plein mais il y a un engouement indéniable autour de nous. L’atmosphère sera positive dimanche.

Que vous inspire cette équipe de France ?

Beaucoup de respect, déjà. C’est une équipe très costaude, avec des joueurs superstars dans beaucoup de lignes. C’est un collectif qui joue bien ensemble et qui s’est construit une vraie culture de la gagne. Avec la proximité de la Coupe du monde dans votre pays, on sait à quel point les Français sont déterminés à poursuivre leur série. Après, vous savez, les Italie-France ont souvent été des matchs à part. On verra si celui-ci en est un. Il est en tout cas très important pour notre histoire.

Ironie de l’histoire, Kieran Crowley a reconnu dans Midi Olympique avoir pris le jeu de ligne tricolore pour modèle afin de penser le sien...

Ah bon ? Je ne suis pas au courant de ça. On s'est inspiré de la France (sourire) ?

Ce vendredi, cela fera 10 ans jour pour jour que l’Italie a battu la France pour la dernière fois…

Oui, j’ai gardé beaucoup de souvenirs de ce match. J’étais à l’hôtel avec les moins de 20 ans. J’espère que l’attente va s’arrêter là. Depuis, nous avons été proches deux fois : il y avait notamment eu ce match à Rome (en 2019) où l’on rate deux grosses occasions d’essai à la fin et que l’on aurait dû gagner. C’est la fois où j’ai été le plus proche de battre les Bleus.

Cet Italie-France est important sur le plan personnel pour vous qui êtes titulaire en 10 en l’absence de Paolo Garbisi, comme en novembre…

Écoutez, je me sens bien. Tout ce que je veux, c'est continuer à jouer. J’ai déjà une petite vingtaine de matchs à mon compteur cette saison, je suis dans un bon rythme. J’ai plus d’expérience, aussi, pour aborder ce genre d’événements. Cette année va être spéciale pour l’ensemble du groupe. Nous avons passé un cap au niveau de nos certitudes par rapport aux années passées. Avec la Coupe du monde, on aura une belle occasion de montrer ce que l’on vaut.

Vous évoluez depuis un an et demi aux Harlequins. En quoi ce passage en Angleterre vous a-t-il profité jusqu'alors ?

C’est un championnat très dur et homogène. Tous les matchs sont incertains, c’est costaud à chaque journée. Ça endurcit. Et j’ai pris beaucoup de confiance dans le jeu offensif. Notre attaque est différente de celles des autres équipes. Dans la technique de passe et la vision, ça m’a fait progresser. J’espère que ça va se voir lors des 6 Nations.

Comment se passe votre cohabitation avec Marcus Smith, un ouvreur si spécial ?

Oui, il est très spécial, c'est sûr. Il peut faire quelque chose de magique ou une différence à partir de rien. Nous échangeons beaucoup sur le rugby tous les deux. J’ai appris beaucoup de sa part. J’espère que je lui suis également utile. Il devrait avoir l’occasion de s’illustrer lors de ce Tournoi. On va se croiser dans deux semaines. Ça va être sympa.

On vous reverra bientôt en France, étant donné que vous vous êtes engagé avec l’Usap. Comment appréhendez-vous ce retour en Catalogne ?

Je suis très content. J’avais envie de revenir en France. L’Usap est un club qui m’a beaucoup apporté en plus. Pour ma famille, ça va être chouette aussi : le coin est sympa, les gens sont chaleureux, il y a une vraie passion rugbystique. J’ai hâte d’y être et de faire profiter l’équipe de toute l’expérience que j’ai accumulée depuis mon départ.

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