Christophe Vattier (Co-fondateur de Royaltiz) : "Nous sommes agréablement surpris"

Par Vincent Franco
  • Christophe Vattier est le co-fondateur de Royaltiz. Christophe Vattier est le co-fondateur de Royaltiz.
    Christophe Vattier est le co-fondateur de Royaltiz.
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Le rugby a débarqué en décembre 2021 sur Royaltiz avec l’arrivée d’Antoine Dupont. Depuis, dix-sept autres rugbymen ont rejoint le demi de mêlée du Stade toulousain. Christophe Vattier fait le point sur l’apport du ballon ovale sur la plateforme et évoque les projets pour cette année 2023 qui s’annonce exceptionnelle en tous points.

Cela fait un peu plus d’un an que le rugby a débarqué sur Royaltiz, êtes-vous satisfait de cette arrivée ?

Complètement ! On sent que les personnes qui suivent le rugby sont beaucoup plus impliquées que dans d’autres sports. Si on compare par exemple avec le football, il y a logiquement une plus grosse communauté pour le ballon rond mais ils sont globalement moins impliqués que les passionnés de ballon ovale.

Vous attendiez-vous à cet engouement ?

Nous sommes agréablement surpris. Nous savions que se lancer dans ce monde relevait du pari mais qu’il pouvait être gagnant, nous ne nous sommes pas trompés. Et on imagine que cette année, qui va être exceptionnelle pour le rugby, l’excitation ne va pas redescendre, au contraire. Surtout que nous avons de nombreux internationaux français, et que le XV de France séduit encore et toujours. Nous espérons tous au fond voir les Bleus soulever la Coupe du monde dans quelques mois.

Qu’est-ce que les rugbymen ont apporté à la plateforme ?

Des investisseurs différents. Ils n’ont pas du tout le même comportement que la majorité de nos utilisateurs. Ceux qui investissent dans le rugby ne sont pas dans de l’achat-revente pour générer du profit. Ils misent sur des joueurs sur le long terme. Leur souhait est d’accompagner les sportifs sur l’ensemble de leur carrière et de ne pas les revendre après quelques matchs ou quelques mois.

Quels sont vos principaux projets pour 2023 ?

Nous voulons mettre en place des animations, des opérations spéciales pour marquer le coup. Nous sommes Français, la Coupe du monde se déroule dans notre pays, cela nous paraît inimaginable de ne rien faire. On veut vraiment faire quelque chose d’énorme. Nous n’avons pas encore les détails en tête, mais cela nous promet de très belles choses.

Il y a actuellement dix-huit joueurs sur Royaltiz, avez-vous un nombre précis en tête pour la fin de l’année ?

Une chose est certaine, il y en aura beaucoup plus. Il m’est impossible de donner un nombre exact mais cela devrait considérablement augmenter. Dans un premier temps, nous souhaitons qu’il y ait deux ou trois joueurs de chaque sélection qui va participer à la Coupe du monde. Ce qui fait que tous les supporters, quel que soit le pays qu’ils soutiennent, pourront investir sur des talents qu’ils connaissent parfaitement. J’ai envie de vous dire qu’il y aura une cinquantaine de rugbymen à l’issue de cette année, mais cela pourrait finalement être beaucoup plus.

De nombreux internationaux français sont disponibles sur Royaltiz !
De nombreux internationaux français sont disponibles sur Royaltiz !

Voyez-vous cette Coupe du monde comme une offrande pour l’arrivée d’investisseurs sur la plateforme ?

C’est certain. C’est une publicité mondiale qui est magnifique. L’idée est de prendre part à cet évènement pour que cela nous offre un surcroît de notoriété et attire de nombreux nouveaux investisseurs. Mais pour être honnête, nous ne sommes pas inquiets de ce côté-là. Depuis le début de notre aventure avec le rugby, nous n’avons eu que de belles surprises. Je ne vois pas pourquoi nous serions déçus par l’apport de ce Mondial en France sur nos utilisateurs.

Récemment et contrairement aux premiers mois, ce sont des jeunes joueurs prometteurs qui ont intégré la plateforme. Est-ce que cela démontre un changement de stratégie de votre côté ?

Vous savez, il y a deux types de talents dans chaque sport. D’un côté il y a les très grands noms comme Antoine Dupont ou Gabin Villière, et de l’autre, des jeunes qui ont encore beaucoup de choses à prouver. Certains utilisateurs préfèrent miser sur ces joueurs de demain et se réjouir dans quelques années d’avoir vu juste. Pour comparer, c’est comme en bourse. Soit vous investissez sur une entreprise du CAC 40, soit sur une start-up qui vient de se lancer.

Avez-vous essuyé des refus ?

On en a eu, surtout au début. Quand on n’était peu connu, quelques joueurs ne voulaient pas se faire coter car ils n’y voyaient pas d’avantage. Désormais, cela a énormément évolué. Il y a quelques mois, certains rugbymen refusaient nos propositions par principe. Objectivement, il y a aujourd’hui 1 sportif sur 100 qui refuse pour cette raison. Ensuite, il est possible de ne pas trouver d’accord avec certains, mais plus pour des raisons de contrat.

La valeur des rugbymen varie beaucoup moins que les footballeurs. Voyez-vous cela comme un handicap ou un avantage ?

Cela dépend de la volonté de l’investisseur. Pour me prendre comme exemple, si je souhaite faire du rendement, j’investis dans le rugby. Alors que si je veux effectuer de l’achat-revente, je me tourne vers le football. Puis j’ai même envie de vous dire que tout est lié. Quand de nombreux utilisateurs revendent rapidement leurs cartes, cela fait logiquement beaucoup plus varier les prix. Dans le monde du ballon ovale, on investit sur le long terme, ce qui explique des prix qui restent quasiment les mêmes.
 

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