"Le drapeau français ça veut dire quelque chose", Philippe Saint-André très ému au moment de relater l’histoire de son grand-père fusillé il y a 80 ans
Dans le cadre de la commémoration de la libération, le président de la République Emmanuel Macron s’est rendu ce mardi à Vassieux-en-Vercors attaqué par la milice française, le 16 avril 1944. Philippe Saint-André a été très ému au moment de s’exprimer à propos de son grand-père fusillé dans le Vercors en 1944.
Le devoir de mémoire est au cœur de l’actualité avec la visite du président de la République, Emmanuel Macron, à Vassieux-en-Vercors. La commune drômoise a été attaquée par la milice française le 16 avril 1944. Sur le plateau de France Info, Philippe Saint-André a relaté l’histoire de son grand-père, résistant dans le maquis du Vercors, fusillé à cette période : "Il a été fusillé alors qu’il rentrait une nuit du maquis pour voir sa femme et son fils (le père de Philippe Saint-André alors âgé de moins de 3 ans). Mon grand-père avait 35 ans quand il a été récupéré à 5h30 du matin et fusillé à La Chapelle-en-Vercors aux côtés de 16 autres résistants qui avaient entre 17 et 39 ans."
\ud83d\udd34 DIRECT - \ud83d\udde3 "Il a été fusillé lorsqu’il est rentré une nuit voir sa femme dans un hameau (…) Il ne faut pas oublier qu’en plus des 840 résistants et civils morts dans le Vercors, 570 maisons ont été brûlées."
— franceinfo (@franceinfo) April 16, 2024
L'émotion de l'ancien sélectionneur du XV de France, Philippe… pic.twitter.com/jHNXABwr8Y
L’ancien sélectionneur du XV de France a tenu à rappeler l’importance d’entretenir la mémoire en réaffirmant son amour à la France : "Il ne faut pas oublier qu’en plus des 840 résistants et civils morts dans le Vercors, 570 maisons ont été brûlées […]. Ce sont des territoires qui ont souffert. La liberté, l’appartenance, le drapeau français ça veut dire quelque chose. Dans un monde actuel compliqué, revenir dans le Vercors et parler des valeurs républicaines, c’est très important."
Une mémoire que Philippe Saint-André perpétue auprès de ses enfants : "J’ai porté le nom de mon grand-père. La transmission est importante, cette année ça fait 80 ans, je serai le 25 juillet à La Chapelle-en-Vercors avec mes enfants parce que dans 20 ans, je veux qu’un Saint-André soit là."
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