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Pro D2 - Aurillac, si près, si loin

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Le Stade aurillacois s'est fait très peur face à Rouen, laissant de côté le bonus offensif.
    Le Stade aurillacois s'est fait très peur face à Rouen, laissant de côté le bonus offensif. Icon Sport - Icon Sport
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Très efficace et pragmatique durant une heure, le Stade aurillacois s’est fait très peur et aurait pu tout perdre, vendredi soir face à Rouen.

Comment trembler alors qu’on a été bien au chaud durant une heure ? Bien sûr, cela aurait pu être une question de météo avec des températures en dessous de zéro. Mais là, il s’agit tout bonnement d’un trouillomètre qui s’est déclenché alors qu’il n’y avait pas spécialement le feu au lac. "On revient de la mi-temps en se disant qu’on fait une bonne partie au niveau du score, car sur le contenu ce n’est pas notre meilleur match. On marque tout de suite un quatrième essai… et puis on prend celui de quatre-vingts mètres et, on ne sait pas pourquoi, cela nous met au fond du seau et on arrête de jouer", analyse Martial Rolland.

Le deuxième ligne aurillacois, auteur d’un gros match, est peut-être sévère, mais très lucide sur les circonstances. "Ce qu’on a su faire en première période, on ne le fait plus. On joue à l’envers de ce qu’on aurait dû faire. Le résultat fait qu’on a les quatre points, mais on n’est pas passé loin de se faire très très peur…". 24-9 à la pause, puis 29-9 à la 48e et quatre essais à zéro, le Stade n’avait pourtant rien à craindre. Pourtant, l’essai refusé à Malcolm Bertschy dès le retour des citrons (41e) aurait dû alerter. "On aurait dû se dire à ce moment-là : "oh les gars, on perd le fil du match". Et bien non, on n’a pas eu cette réaction", lance Antoine Aucagne, judicieux dans son jeu et sa faculté à dynamiser l’animation. Car Aurillac aurait pu tout perdre dans les vingt dernières minutes et un essai en contre de quatre-vingts mètres qui a sonné le retour des Rouennais. "On ne fait plus rien, on perd tous les ballons et on se met le feu. C’est au final beaucoup de frustration car on perd un point par rapport à la 60e minute où le bonus était quasiment acquis", poursuit l’ouvreur cantalien.

"On va oublier nos vingt dernières minutes"

Les deux essais sur turn over de Florent Campeggia puis Paul Surano étaient à deux doigts de faire basculer l’issue de la rencontre. Mais cela n’a pas suffi, au grand dam de Nicolas Godignon. "Ce n’est pas tant la deuxième mi-temps qui me laisse des regrets, mais plutôt la première période, lâchait l’entraîneur normand. Elle n’est pas assez bonne pour que l’on puisse espérer autre chose que le point de bonus ce vendredi soir. La discipline nous a coûté extrêmement cher." Pourtant, ses joueurs ont été quasi parfaits dans la zone d’affrontement, la prise à deux. Quant à Aurillac, c’est dans "le dur" qu’il a retrouvé ses esprits, à deux doigts d’aller chercher le bonus offensif dans les dernières secondes. "Alors on va retenir le positif, conclut Roméo Gontineac. Nous avons assuré l’essentiel en première période et nous allons oublier nos vingt dernières minutes." Le coach cantalien se projette déjà sur l’échéance de jeudi soir et ce match en retard, très important dans la course à la qualification, face à Grenoble.

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