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Pro D2 - Nevers au presque parfait

Par Sébastien CHABARD
  • Remonté de la douzième à la septième place en six matchs, le club nivernais revoit enfin, au bout de ses doigts, son objectif de qualification.
    Remonté de la douzième à la septième place en six matchs, le club nivernais revoit enfin, au bout de ses doigts, son objectif de qualification. Icon Sport - Icon Sport
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Maîtres du ballon, de leurs nerfs et de leur jeu, les Neversois ont livré face aux Carcassonnais un récital qui les rapproche du Top 6 et promet une fin de saison emballante.

On joue la 73e minute, Christian Ambadiang vient d’aplatir son second essai de la soirée et le septième des siens, quand le Pré-Fleuri déclenche sa première ola de la saison. Les vagues joyeusement sonores accompagnent les joueurs jusqu’à l’ultime essai – celui du quadruplé pour Christiaan Erasmus sur un décalage d’école de Léonard Paris.

Huit essais à zéro, le troisième bonus offensif de l’année, un 49-6 record : les statistiques et la froidure vespérale suffisent amplement à donner aux 5 435 spectateurs des envies de ola. "Ce n’était que du plaisir, ce match", sourit le manager Xavier Péméja. "On a marqué des essais magnifiques, on a su jouer ensemble, tout a été bien. On a eu le dernier mot partout."

Ses joueurs ont rapidement éteint les velléités carcassonnaises, au début de chaque mi-temps, en monopolisant le ballon. Chirurgicaux dans les rucks et en conquête, les avants ont gavé d’offrandes leurs trois-quarts dont les combinaisons se récitent avec une affolante fluidité. Capitaine du soir, le flanker Hugues Bastide apprécie cette conclusion d’une semaine appliquée : "C’était un match piège, le deuxième d’affilée à domicile, alors on avait mis les warnings. Et ce qui est bien, c’est qu’on a respecté ce qu’on s’était dit toute la semaine. On savait qu’il fallait être patient, ne pas jouer à la baballe. Et on ne prend pas d’essai, ça aussi c’est important."

Sa joie rentrée reflète l’état d’esprit d’un groupe parti pour une semaine de vacances avec la satisfaction d’un bloc réussi (quatre victoires, un nul, une défaite, vingt points récoltés) mais aussi le sentiment que le plus dur – et le plus beau - reste à venir. "C’est le sprint final, maintenant", conclut le troisième ligne.

Écrire une page d’histoire

Remonté de la douzième à la septième place en six matchs, le club nivernais revoit enfin, au bout de ses doigts, son objectif de qualification. "On n’est toujours pas dans les six", rappelle Xavier Péméja. "Il ne faut pas lâcher, on va avoir des matchs très compliqués. Mais j’espère vraiment qu’on va se qualifier, car je crois beaucoup à ce groupe." Le voyage à Biarritz, après le week-end de pause, sera sans doute un révélateur pour la jeune classe neversoise, qui veut écrire sa page d’histoire après celle du groupe demi-finaliste l’an passé.

Un objectif dont les Audois, barragistes en mai dernier sur la pelouse du Pré-Fleuri mais relégables aujourd’hui, sont loin : "Nous allons tourner la page de ce bloc et préparer le prochain, martèle l’entraîneur Mathieu Cidre. Il faut que les corps et les cerveaux se reposent. Nous avons toute confiance en nos joueurs. C’est l’union sacrée. On doit plus que jamais rester solidaires, jusqu’au bout. Nous avons un ADN à respecter. Le Carcassonnais ne lâche jamais."

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