Pro D2 – Fabien Berneau (Colomiers) : "On a notre avenir entre nos mains"

  • Fabien Berneau, entraîneur des avants de Colomiers, au côté de Julien Sarraute
    Fabien Berneau, entraîneur des avants de Colomiers, au côté de Julien Sarraute Icon Sport - Anthony Dibon
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L'entraîneur des avants de Colomiers Fabien Berneau reste optimiste pour cette fin de saison, et ce malgré la 7e place de son club. Pour lui, le calendrier peut être vu comme un avantage.

Est-ce la constance qui vous prive d'un résultat à Aix ?

Exactement, ce passage à vide entre la fin de première période et la deuxième impacte notre performance globale à Aix. On se fait pénaliser à cinq mètres de notre ligne et l'absence d'arbitrage vidéo est un peu regrettable. Aussi, on n'a pas su imposer notre jeu comme on l'a fait en première mi-temps. Ça s'est retourné contre nous.

Comment se fait-il, au vu de la physionomie du match, que vous n'accrochez pas le point de bonus défensif ?

Quand tu regardes le match et notre gestion en première mi-temps, c'est sûr que c'est mal payé. Après, c'est une équipe hyper opportuniste, leurs remplaçants ont fait la différence. Et on peut s'en vouloir aussi car on n'a pas été réguliers sur tout le match. Nos erreurs ont coûté cher.

À quoi s'attendre avec cette équipe montoise, qui n'a plus quitté le top 6 depuis la 13e journée ?

C'est une équipe sur une super dynamique depuis deux ans. Elle est complète, a une très bonne conquête, joue très bien et profite de très belles individualités. Leur position au classement n'est pas surprenant. Il faut s'attendre à une équipe qui impose un rugby de vitesse, de densité physique, un rugby complet.

À cinq matchs de la fin, peut-on dire que le faux pas est interdit à domicile ?

Bien sûr ! Il reste cinq matchs. Si on veut aller où on veut et finir dans les six il faut absolument assurer nos matchs à domicile.

Sur cette fin de saison, l'objectif de 14 points empochés à domicile (Rouen puis Massy viendront à Michel-Bendichou) est-il suffisant ?

C'est l'idée. Et vu qu'on est en dehors des six, sur les deux matchs qu'il nous reste à l'extérieur, il va nous falloir ramener des points. Il n'y a pas à se cacher, on est le plus pragmatique possible.

Le fait d'affronter vos concurrents directs (Mont-de-Marsan avant Nevers puis Vannes) n'est-il pas finalement un avantage ?

On a notre avenir entre nos mains. En les battant, tu peux les faire descendre au classement et prendre leur place. C'est peut-être un mal pour un bien.

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