Pro D2 - Gare au money time à Carcassonne
À Béziers, l’USC s’est inclinée à l’ultime minute de jeu. Un scénario qui s’est produit à cinq reprises cette saison. Lors de la réception de Biarritz, l’USC ne compte pas vivre un scénario semblable.
Àn’importe quel niveau, une équipe du bas de tableau a toujours quelques circonstances atténuantes. À Carcassonne, on ne peut pas vraiment jeter la pierre sur l’équipe de Christian Labit. L’actuelle place de quatorzième pourrait être évitée si dans le money time, elle avait géré un peu mieux ses fins de match. Pas plus tard que la précédente journée à Béziers, le sort de la rencontre entre l’ASBH et l’USC s’est décidée à l’ultime minute de jeu. Des quarante mètres de face, le buteur biterrois, Victor Dreuilhe de son pied droit, a sonné le glas des espérances audoises (18-17). Le scénario est bien cruel.
Justement au cours de cette saison, la défaite dans le money time s’est produite à cinq reprises. Dans l’ordre chronologique, il y a eu Massy le 7 octobre où à la 70e minute, Juan Kotze passe la pénalité assassine (20-17). Toujours à Massy, le 3 février dernier, l’ailier Nathan Farissier inscrit l’essai décisif à la 71e minute (22-17). Une semaine après à Aurillac, un drop d’Antoine Aucagne à trois minutes du terme et une pénalité de Marc Palmier à l’ultime minute offrent la victoire aux Cantalous (30-26) alors que l’USC avait fait la course en tête pendant soicante-dix-sept minutes. Le 17 février, Soyaux-Angoulême repart victorieux d’Albert-Domec (20-15) après une prouesse du flanker, Germain Burgaud à la 76e minute.
« À l’image de la saison »
À cinq reprises, la victoire ou le partage des points se sont envolés dans les dix dernières minutes. Que de points perdus ! « C’est le reflet et l’image de la saison, fait remarquer le responsable de la défense, Aurélien Cologni. Cette année, on a enchaîné la constance et l’inconstance. Dans ces matchs décisifs c’est l’inconstance qui a souvent pris le dessus. C’est un sujet que nous évoquons et traitons avec les joueurs. Pour vendredi, on s’est préparés à cette éventualité.
Justement, il faudra garder la tête froide face à un visiteur qui depuis 2015 n’est jamais reparti victorieux d’Albert-Domec. En revanche le BO ne perd pas de vue le top 6 malgré sa huitième place. Entre un candidat aux barrages et l’autre au maintien, Domec va encore frissonner ce soir lorsque le débat basculera dans le money time. Quoi qu’il en soit, l’USC doit aller chercher impérativement une neuvième victoire afin de conforter sa quatorzième place, celle du premier non-relégable.
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