Champions Cup - Will Skelton (Stade rochelais) : "J'avais besoin de reprendre de la confiance après deux mois d’absence"

Par Paul Arnould
  • Will Skelton, arrivé en 2020 au Stade rochelais, a déjà soulevé trois fois la Champions Cup (deux fois avec les Saracens et l'année dernière avec les Maritimes).
    Will Skelton, arrivé en 2020 au Stade rochelais, a déjà soulevé trois fois la Champions Cup (deux fois avec les Saracens et l'année dernière avec les Maritimes). Icon Sport - Icon Sport
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Le colosse australien Will Skelton dispute sa septième campagne européenne cette saison. Déjà trois fois vainqueur de la compétition, le deuxième ligne du Stade rochelais s'estime chanceux d'évoluer dans une si bonne équipe et se rappelle aux bons souvenirs des Saracens, où il a joué pendant plus de trois saisons, dans un entretien accordé au Midi Olympique.

Encore une fois le week-end dernier, les Rochelais ont pu compter sur la puissance et l'expérience de leur colosse australien Will Skelton pour éloigner Gloucester au bout du suspense et se qualifier pour les quarts de finale de Champions Cup. Arrivé en 2020 à La Rochelle, l'international australien était venu pour faire changer de dimension le Stade rochelais. Chose faite l'année dernière en étant l'un des hommes forts du premier titre du club, et d'une finale à Marseille face au Leinster remportée dans les ultimes minutes. Dans un entretien accordé au Midi Olympique, l'Australien se rappelle : "C'était cool, très cool ! C'était la première fois que La Rochelle gagnait un trophée. Celui-là est incroyable. Nous en sommes très fiers. C’était très spécial quand on a ramené le trophée à La Rochelle. C’était incroyable pour la ville. Voir autant de monde sur le port, si proche de nous, si passionné par l’équipe… Ça restera gravé en moi pour tout le reste de ma vie.

Le deuxième ligne est revenu à la compétition début février après une blessure au genou. Face à Gloucester en huitième de finale, Will Skelton a montré qu'il était revenu au top de sa forme, en multipliant les prises de balles et les avancées. "J'avais besoin de reprendre de la confiance après deux mois d’absence (blessure au genou, N.D.L.R.). Mais je peux encore m’améliorer."

"La saison est si longue, en Europe"

En quart de finale, il retrouvera les Saracens avec lesquels il a soulevé deux fois le trophée (2017-2019). Un moment forcément spécial car Skelton a gardé de bons contacts avec ses anciens coéquipiers, "des amis pour la vie". D'ailleurs, quel est son meilleur souvenir avec les Sarries ? "Les victoires finales, répond l'intéressé. On pense toujours au fait de soulever le trophée mais parfois, ce sont les jours qui suivent qui marquent encore davantage. Ces moments où vous prenez quelques bières ensemble, où vous voyagez. D’ailleurs, les Saracens avaient l’habitude d’organiser des excursions en cours de saison. Imaginez si, par exemple, entre deux matchs de Top 14, tu pars à Barcelone dimanche, lundi, mardi - tu bois, tu fais la fête, tu te détends -, tu reviens le jeudi à l’entraînement et tu joues le samedi ! C’est un peu l’idée. Ça rapproche les mecs, ça morcelle la saison. Si tu sais qu’après douze matchs, tu pars en virée à Barcelone avant Noël et que le programme, c’est d’être cool, ça rend la saison excitante. Car la saison est si longue, en Europe… Donc, ces moments-là, c’est sympa. Ce sont de supers souvenirs."

Cliquez ici pour retrouver l'intégralité de l'entretien avec Will Skelton : son histoire avec Jonathan Sexton et le Leinster, son choix entre Champions Cup et Top 14, le quart de finale qui approche ou encore sa relation avec le sélectionneur australien Eddie Jones...

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