Pro D2 - La LNR réagit à la coupure d'électricité du match Agen - Nevers

Par Paul Arnould
  • Xavier Péméja, le manager de Nevers, dans le noir lors du match de son équipe au stade Armandie d'Agen.
    Xavier Péméja, le manager de Nevers, dans le noir lors du match de son équipe au stade Armandie d'Agen. Icon Sport
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La Ligue Nationale de Rugby a condamné officiellement la coupure de courant revendiquée par la CGT hier lors du match Agen - Nevers et "se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes". 

Si Nevers a réalisé le gros coup de ce début de 29ème journée de Pro D2 en s'imposant sur la pelouse d'Agen, concurrent direct à la montée en Top 14, la coupure de courant en deuxième période durant pratiquement trente minutes, a monopolisé l'attention. Cet acte de revendication pour protester contre la réforme des retraites a été orchestré par la CGT, mais a depuis été condamné par le maire d'Agen, Jean Dionis du Séjour, et le président du SUA, Jean-François Fonteneau. Sur Twitter, l'élu a même indiqué que la ville allait porter plainte. 

La réaction de la LNR était très attendue. En fin de matinée, la Ligue a officiellement réagi dans un communiqué et a "condamn(é) cet acte qui a mis en danger la sécurité des 8 700 spectateurs présents dans le stade et des acteurs de la rencontre, en les plongeant dans l’obscurité pendant de longues minutes, avec toutes les conséquences que cela aurait pu avoir."

Le match aurait pu être rejoué

Dans sa communication, la LNR rappelle l'article 451 du règlement qui précise qu'un "match doit se rejouer en intégralité (en repartant du score acquis au moment de l'interruption) à la suite d'une interruption de plus de 30 minutes." Si la rencontre a finalement pu reprendre après 25 minutes dans le noir, la LNR regrette "cette situation [qui] a fortement perturbé ce match à fort enjeu sportif, et aurait pu aller jusqu'à entraîner l'obligation de le rejouer, à une journée de la fin de la saison régulière de Pro D2, et ainsi impacter l'ensemble de la fin de la compétition." Concernant la longueur de l'interruption, Guillaume Floret, membre du comité exécutif fédéral et responsable de la région Aquitaine, a assuré que la CGT n'avait pas connaissance des risques sportifs encourus si l’électricité ne revenait pas au bout d'une demie heure.

Enfin, le communiqué de la LNR précise que des poursuites pourraient être entamées : "La LNR suivra évidemment attentivement et en étroite collaboration avec le club et les autorités l’enquête sur ces faits et se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes. Nous en appelons à l’esprit de responsabilité de chacun sur le respect de la sécurité des acteurs des rencontres et des spectateurs, et plus largement au respect des clubs qui sont engagés dans les compétitions." 

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