Pro D2 - Vannes s'impose à Nevers et affrontera Oyonnax en demi-finale

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Au stade du Pré Fleuri, pour la deuxième fois de la saison, Vannes a pris le meilleur sur Nevers (17-20), dans le cadre des barrages du championnat. La bande à Spitzer a pu s'appuyer sur Lafage, auteur de treize des vingt points de son équipe. Les Bretons rejoignent le dernier carré et affronteront Oyonnax, samedi prochain. 

Il y avait une victoire de chaque côté en phase régulière, à chaque fois à l'extérieur pour Vannes (12-18) et Nevers (22-24). Cette fois, pour la belle entre deux prétendants à la montée, il fallait un gagnant pour commencer cette phase finale. Au stade du Pré Fleuri, ce jeudi soir, les Bretons ont réalisé un nouveau casse (17-20). Pour la première fois de l'histoire des barrages, une équipe parvient à s'imposer à l'extérieur. La bande à Spitzer doit cette qualification à Lafage, auteur de la pénalité de la gagne et de treize points au total. 

Vannes se qualifie pour les demi-finales de Pro D2 après sa victoire sur la pelouse de Nevers !\ud83d\udea8

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) May 11, 2023


Auteur d'un début de match maîtrisé dans l'occupation, les Bretons ont su frapper les premiers grâce au pied de Lafage, précis à plus de 30 mètres (0-3, 6e). Sous pression, face à des supporters en furie, les Nivernais ont réagi par la base. Sur une prise en touche, les avants ont resserré l'action avec un maul porté tonitruant. Deux temps de jeu plus tard, en force, David est parvenu à basculer du bon côté de la ligne (7-3, 15e). Sur la même action, pour avoir écroulé le maul de façon volontaire, Edwards a écopé d'un carton jaune.

En infériorité numérique, Vannes a fait le dos rond mais a concédé une pénalité de Le Bourhis (10-3, 23e). Derrière, face aux perches à 40 mètres, Lafage a manqué la cible (26e). Vannes a relevé la tête grâce à ses avants. Face à des Nivernais indisciplinés, à l'image du carton jaune récolté par Plataret pour un plaquage sans les bras (36e), et dominés en mêlée (5 pénalités concédées), les Bretons ont fait sauter le verrou sur un essai de pénalité accordée par l'arbitre de la partie (10-10, 39e). Avant cette sanction, M.Praderie est passé par un deuxième avertissement contre Kundiona qui n'a pas été en mesure de gérer la pression exercée en mêlée par Bordelai. À la pause, au terme d'un match âpre et tactique, les deux équipes se sont laissées dos à dos. 

Lafage délivre son équipe

Vannes s'est sabordé au retour des vestiaires. Blessé, Valleau a quitté ses partenaires sans être remplacé sur une action. Au contact, Bordelai a oublié le ballon, et Loaloa a allumé la lumière. Sur une prise d'intervalle, et une fixation de ses rivaux, le centre a décalé Ambadiang dans le couloir. Cinquante mètres plus loin, l'ailier a pris le meilleur à la course (17-10, 45e). Mais, les Bretons ont été têtus. À l'image de la première période, les équipiers de Gorrissen ont pu compter sur la débauche d'énergie des avants. À la suite d'un gros travail de son huit de devant, sur une sortie de balle rapide initiée par Ruru, Lafage a joué le coup en solo pour le plus grand bonheur de son équipe (17-17, 58e).

À moins d'un quart d'heure du terme de cette partie, le buteur breton a puni une faute d'Hamel (17-20, 67e). Pour finir son coup, les Vannetais ont mis les barbelés en défense pour contrecarrer le jeu aéré des Bourguignons. Samedi prochain, ils iront défier Oyonnax. Un immense défi selon le troisième ligne Chateau : "On va pouvoir récupérer dix jours. On va chez Oyonnax comme un petit. Il faudra être discipliné pour espérer passer." 

Forcément, de l'autre côté, il y avait une immense tristesse à l'image des larmes contenues de Bastide. "Ce n'était pas notre vrai visage. Vannes a réussi à nous contrer. On s'est cassé les dents. On a déjoué. C'est dommage. Ça fait chier. On se casse le cul depuis six mois pour perdre à la piaule... On a été tendus cette semaine alors que c'était que du bonheur, ça reste du rugby... Il y a des choses plus graves dans la vie. C'était un moment de fête, on n'a pas été à la hauteur. On l'analysera plus tard, à froid, avec ce jeune groupe."

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