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Top 14 - Maxime Lucu (UBB) : "Cette saison, on a montré qu’on avait du caractère"

  • Top 14 - Maxime Lucu (Bordeaux-Bègles).
    Top 14 - Maxime Lucu (Bordeaux-Bègles). Icon Sport
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Il ne discutait pas de la supériorité roechelaise de samedi. Mais le numéro 9 international a voulu revenir sur une saison particulière qui a, selon lui, révélé que le groupe avait de la personnalité ; plus que certains le croyaient.

On vous retrouve très déçu par ce nouvel échec en demi-finale, non ?

Oui bien sûr, même si notre deuxième période fut bonne. En première mi-temps, nous n’étions pas au rendez-vous. Contre La Rochelle, c’est trop difficile de rivaliser quand on se fait autant pénaliser. Du coup, ils sont revenus dans notre camp et on a subi la puissance de leur pack, c’est exactement ce qu’on voulait éviter et c’est ce qu’il s’est passé. Quand ils ont des pénaltouches à dix mètres de la ligne, avec un pack comme ça, vous pouvez m’expliquer ce que vous voulez, ça devient trop difficile de les contrer. Ils ont quand même roulé sur toute l’Europe, on a défendu corps et âme mais c’est là-bas dans leurs 40 mètres que ça s’est joué. On leur a donné trop de pénalités car on n‘a pas su se contrôler.

Que faut-il retenir de cette saison ?

Qu’on a grandi. On était encore là quoi qu’on en dise, nous avons joué notre troisième demi-finale de Top 14 de suite. Nous avons donné du fil à retordre à La Rochelle, contrairement au Racing par exemple qui a donné un match facile à Toulouse. Nous avons un groupe fantastique. Nous avons montré qu’on avait du caractère.

Votre famille était venue du Pays basque français voisin pour vous voir jouer. Ça rendait ce rendez-vous spécial, non ?

J’y ai pensé tous les jours de cette saison à cette idée de faire venir ma famille ici pour les faire ensuite monter à Paris. Pour la deuxième partie, ça n’est pas passé loin. Mais je les ai vus en tribune et j’ai pu passer un peu de temps avec eux à la fin du match. Le seul bonheur que j’ai c’est de les rendre heureux.

Qu’avez-vous appris au cours de cette saison mouvementée ?

Vous savez, on nous a souvent dit qu’on n’avait pas de leaders, qu’on n’était pas assez grands, qu’on ne prenait pas les choses en main. Et finalement, on a montré des choses n’est-ce pas ? En décembre, on s’est retrouvés douzièmes, on aurait pu lâcher et jouer le maintien. On a montré que le top 6, on en voulait. Beaucoup de leaders ont alors pris le pas. Ce groupe est né des mois de janvier et février et c’est ça qu’il faut retenir. On a reçu beaucoup de piques dans le dos, c’était sûr, mais on était là aujourd’hui en demi-finale. Je peux vous jurer que dans les mêmes circonstances, d’autres groupes auraient lâché. On n’en a pas beaucoup parlé mais derrière nous, il y avait d’autres équipes qui ont fait des mauvais matchs, mais on a davantage parlé de l’UBB. La voilà, la fierté, démontrer qu’on avait du caractère, alors qu’on a souvent rabâché pendant trois ans qu’on n’en avait pas, même au sein du club.

Vous avez semblé pouvoir revenir au cours du second acte. Y a-t-il eu un moment clé dans cette demi-finale ?

Je dirais d’abord la première mi-temps dans son ensemble, à 21 à 3 contre nous, c’était trop difficile de revenir. Mais à 21 à 13 en deuxième période, à quinze contre quatorze, il y eut cette action, avec hélas, cet en-avant de Lekso Kaulashvili à dix mètres de la ligne. Si on avait marqué, ou si on prend juste des points sur ce coup, on les aurait fait sérieusement douter car ils avaient un genou à terre.

Vous êtes éliminé. Pour vous, c’est le moment de penser à l’équipe de France, non ?

Je n’ai pas de certitudes. Est-ce que j’ai pensé à ça toute la saison ? Oui et non car le club est important, comme vous le savez nous avons vécu une saison difficile et il fallait être costaud avec l’UBB. L’équipe de France ne vient pas sans club. Il fallait qualifier le club dans le top 6 pour montrer mes progrès. C’est comme ça que j’ai mené ma saison. C’est chose faite, il ne me reste plus qu’à patienter.

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