Pro D2 - Biarritz prend la foudre et 8 essais contre Valence Romans et repart humilié de chez le promu
Pro D2 - Alors qu'ils n'avaient jamais su battre le Biarritz Olympique à Georges-Pompidou en deux visites des Basques, les Damiers ont changé le cours de leur histoire en écrasant avec bonus un BO fantomatique sur le score de 55 - 0. Sous une pluie battante l'humiliation est immense pour l'un des favoris du championnat face à un promu qui n'en demandait pas tant. La semaine qui s'annonce va être compliquée pour les Basques et Matthew Clarkin. Pour Valence Romans, ce premier match à domicile est une soirée parfaite.
Ces matches sont des raretés dans une saison de rugby. Un match où tout sourit à une équipe qui recevait pourtant l'un des favoris et qui pouvait s'attendre à vivre un match compliqué. Le match ne fut pas compliqué mais féerique. Et ce fut un véritable cauchemar pour le Biarritz Olympique foudroyé 55-0 avec 8 essais par Valence Romans sous des trombes d'eau. Mais rien ni personne et sûrement pas les éléments ne pouvaient perturber ces Damiers survoltés.
Une première période atone puis explosive
Les quinze premières minutes de la rencontre ne laissaient pourtant pas prévoir un tel scénario. Les Drômois dominaient, territorialement, mais l'on avait plutôt l'impression que les Biarriots faisaient exprès de laisser la possession aux joueurs de Fabien Fortassin. Au bout de 15 minutes, les Damiers ouvraient toutefois le score au pied par Lucas Meret (3-0). Pourtant, 10 minutes plus tard, les Valentinois avaient inscrit 3 essais synonymes d'un bonus offensif précoce.
Avant la 20e minute c'est le demi de mêlée allemand Menzel qui allumait la première mèche en faisant payer aux Basques leurs erreurs en conquête plutôt que leur indiscipline. Il se servait d'une fausse piste pour aller seul à l'essai, (19e,10-0). Trois minutes plus tard, l'ailier Mawalu était à la conclusion d'un contre monumental sur une perte de balle en touche du BO dans les 22m de Valence, (22e, 17-0). Encore deux minutes plus loin, c'est le centre Neiceru qui était à la conclusion d'un mouvement létal des Damiers pour punir les pertes de balle basses de Biarritz (24e, 22-0).
Biarritz absent et punit à chaque erreur
Le bonus offensif déjà atteint, les Drômois ne se montraient pas du tout rassasiés, montrant qu'ils avaient le sentiment que tout était possible pour eux offensivement dans cette rencontre. Avant la pause, ils allaient encore aplatir deux fois dans l'en-but d'un club habitué au Top 14. Meret, qui voyait le jeu au ralenti dans cette rencontre, trouvait d'un coup de pied croisé son ailier droit Vargas pour le 4e essai, (32e, 29-0) car tous les duels étaient gagnés par les hôtes face à des visiteurs décidément trop courtois. La domination territoriale continuait et à quelques minutes de la pause, Mawalu marquait son deuxième essai du match, son deuxième pour Valence Romans, en force après une course axiale, (35e, 34-0).
La pause envoyait alors des Biarrots KO debout aux vestiaires mais leur retour ne sonnerait pas leur réveil. Au contraire, c'est un double orage qui allait s'abattre sur ce triste BO. La pluie forte faisait son apparition et couvrait rapidement la pelouse de flaques d'eau. Les Drômois avaient ultra-dominé le premier acte malgré un vent contre. Le vent favorable n'allait pas les perturber, au contraire. Malgré des conditions dantesques, Mawalu réussissait son triplé en ramassant un ballon relâché par Aouas sur la ligne médiane et qu'aucun joueur basque ne semblait vouloir, (43e, 41-0).
Le naufrage biarrot
À l'heure de jeu, Valence Romans marquait un essai d'avants à la suite d'une touche bien maîtrisé avec un ballon porté inexorablement derrière l'en-but par Brice Humbert, (61e, 48-0). Et comme il fallait une apothéose, le 8e et dernier essai intervenait à la dernière minute. Meret, dans ses 22m, sur un terrain gorgé d'eau, ne dégageait pas son camp mais jouait avec brio un coup de pied vers la droite et trouvait Guillomot lancé. Ce dernier trouvait intérieur Te Tamaki pour un sprint grandiose de plus de 50 mètres sur l'aile. Le calice jusqu'à la lie (80e, 55-0) pour un Biarritz Olympique méconnaissable et piteux.
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