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Top 14 - Bayonne n'a pas su trouver la verticalité

  • Top 14 - Camille Lopez (Bayonne)
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Voici la chronique d’un match totalement manqué par une équipe qui n’a pas su trouver une notion essentielle : la verticalité.

Le coup de trique fut sévère, l’Aviron a subi dans le Tarn sa défaite la plus cinglante depuis la remontée de 2022. La sortie précoce sur blessure du numéro 8 sud-africain Uzair Cassiem nous fit l’effet d’un signe annonciateur du mini-désastre qui allait suivre. Le protocole commotion ne lui permit pas de revenir. En plus, les Bayonnais qui avaient choisi de débuter contre le violent vent d’autant furent en plus accueillis par un déluge de pénalités sifflées contre eux par M. Rousselet. On en compta une dizaine pour la seule première mi-temps, pour un différentiel final de 17 à 6.

L’art de s’offrir à la tenaille adverse

Tout s’est mal goupillé d’entrée et jamais les Bayonnais n’ont pu entrer dans la partie. Chaque incursion dans le camp adverse fut en plus gâchée par ballons perdus en touche. Voilà comment les Bayonnais se sont enfoncés dans un marécage de fébrilité avec un wagon de faute de mains (une douzaine à notre pointage). Gregory Patat est venu s’exprimer avec sa classe habituelle. Le technicien sait aller au-delà des généralités pour nous faire partager ses analyses. "On voulait défier les Castrais sur leur territoire, on voulait endosser ça. On n’a jamais pu les mettre sous pression… Nous avons explosé sous la pression adevrse, d’habitude dans le dur nous arrivons à refaire surface avec une phase de jeu. Mais rien n’a fonctionné."

Castres écrase Bayonne et confirme son bon début de saison !

Le film du match > https://t.co/RzY4l7LoJl#COAB pic.twitter.com/57j74lHILU

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 2, 2023

Le cœur de la contre-performance basque ? "On a jeté les ballons vers l’extérieur, on s’est déplacés latéralement, face à cette équipe très agressive en défense et très forte sur les turn overs, c’était très dangereux… Ils nous ont enfermés, on a pris des pseudo-brèches, mais nous ne pouvions pas aller plus loin. Nous manquions de verticalité dans notre jeu. Les défenseurs adverses sont sortis très vite et nous ont fait revenir vers l’intérieur, pour mieux nous contester et nous nous sommes exposés aux contres et aux pénalités, car parce que quand on montre un tel visage à l’arbitre…"

À 16 à 0 à la pause, les Bayonnais espéraient encore, à 23 à 0 après l’essai de Séguret, tout était plié. "Ce que je regrette, c’est que nous ne nous soyons pas réunis dans cette difficulté pour refaire surface collectivement."

Vous êtes hors-jeu !

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