Rugby à 7 - Antoine Dupont et les Bleus en verve face à la Grande-Bretagne avant le Vancouver Sevens
L’opposition organisée entre Français et Britanniques, mardi après-midi, à Vancouver, a donné de bons indicateurs quant à la forme du demi de mêlée et de ses partenaires, globalement dominateurs lors de cette confrontation tout ce qu’il y a de plus amicale.
La grande histoire l’aura vite oublié mais Antoine Dupont a rencontré sa première adversité à VII sur la pelouse du Gerald MC Gavin UBC Rugby Centre, à une dizaine de kilomètres au Sud du BC Place Stadium. Ce mardi après-midi, le tricolore et ses partenaires ont participé à une opposition avec la Grande-Bretagne.
Arrivés plus tardivement au Canada et quelque peu en retard dans leur préparation, les Britanniques avaient demandé à l’encadrement français de réduire les périodes : sous la férule de l’arbitre sud-africain AJ Jacobs, les deux équipes ont donc disputé 4 x 5 minutes de jeu – au lieu de 3 x 8 - pour se tester à balles presque réelles, à trois jours du lever de rideau du Vancouver Sevens. Si le score n’a pas été comptabilisé et aurait de toute manière eu peu de signification, la belle impression dégagée par les Français avait de quoi en revanche marquer les esprits : globalement dominateurs et plus tranchants balle en main en dépit de la pression défensive adverse, Paulin Riva et ses coéquipiers, répartis en deux équipes aux temps de jeu égaux, ont fait un bel étalage de leurs qualités collectives et de leurs dispositions athlétiques.
Dupont lifteur, Dupont sauteur...
Au milieu de ce galop d’essai, la prestation d’Antoine Dupont, positionné alternativement en 4-5-6, était attendue : le Toulousain n’a pas marqué – détail sans grande importance, disons-le tout net - mais il s’est signalé par quelques plaquages rugueux au centre du terrain où il était régulièrement placé en phases défensives, par des décalages avisés pour Nelson Epée et autres Théo Forner et même par des tentatives de grattage. Physiquement, il n’a montré aucun signe de faiblesse face à l’enchaînement des tâches et à la multiplication des séquences. La transition paraît bien enclenchée pour l’habituel capitaine des autres Bleus. Curiosité du jour, on a même vu le demi de mêlée à l’œuvre sous les renvois, tantôt comme lifteur, tantôt comme sauteur. Au sortir de cette séance d’entraînement de 90 minutes, le staff affichait sa satisfaction quant au comportement et aux performances des troupes à l’occasion de ce dernier entraînement avant celui du capitaine, jeudi matin.
Les féminines aussi ont eu droit à leur opposition, mardi après-midi : deux jours après avoir croisé l’équipe une du Canada, qu’elles retrouveront en phase de poule, elles ont cette fois fait face à sa réserve. "Ça a été abrupt, on sait que les Canadiennes aiment bien le "chocolat" dans l’ensemble, confiait, après coup, Lou Noël-Rivier. Ça donnait déjà envie d’être à vendredi."
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