6 Nations 2024 - Les Bleus en quête de sang frais pour le match face au pays de Galles
Après un début de Tournoi des 6 Nations raté, marqué par la correction infligé par les Irlandais et le match nul concédé à domicile face aux Italiens, le staff tricolore devrait opérer plusieurs changements - contraints ou non - compte sur la fraîcheur de certains pour rebondir au Pays de Galles dimanche.
Et si cette semaine de coupure, entre la troisième et la quatrième journée du Tournoi des 6 Nations, était une aubaine pour le XV de France ? D’abord parce qu’elle a permis aux joueurs une inévitable et nécessaire remise en question, alors que les dix-neuf protégés avaient tous un strict programme physique à suivre malgré leur libération. "Il faut que chacun fasse son autocritique et regarde ses matchs, expliquait Thomas Ramos dans ces colonnes après le match nul face à l’Italie il y a huit jours. […] Que chacun se penche sur ses performances, moi le premier, pour voir ce qu’on apporte au collectif et ce qu’on peut améliorer. Il va falloir revenir avec un état d’esprit de tueur pour gagner ces deux derniers matchs. Personne n’a envie de finir au fin fond du classement. Il ne faut pas se leurrer, on ne gagnera pas le Tournoi cette année mais être très mal classé me foutrait les boules. Chacun doit se mobiliser pour revenir déterminé."
À quelques jours du quatrième round du Tournoi des 6 Nations, le staff des Bleus serait tenté par l’idée de titulariser Léo Barré à l’arrière. Thomas Ramos serait donc replacé à l'ouverture.
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) March 3, 2024
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L’objectif est clairement posé par l’arrière toulousain, lequel devrait être repositionné à l’ouverture au pays de Galles. Quoi qu’il arrive désormais, cette édition 2024 restera douloureuse pour une équipe victorieuse du grand chelem en 2022 et candidate déclarée au titre mondial en 2023. Mais il s’agit désormais de transformer le traumatisme "post-quart de finale de Coupe du monde perdu" en une transition devenue indispensable pour sauver le début du deuxième mandat de Fabien Galthié. Ses troupes ont besoin de fraîcheur, mentale et physique. Et si le technicien, dont le conservatisme fut à la base des nombreux succès depuis quatre ans et qui a choisi de continuer à materner dans l’intimité du groupe ses cadres auprès desquels ils s’étaient engagés il y a quelques mois, ne va clairement pas procéder à l’immense coup de balai souhaité par une partie du grand public, il a également conscience qu’il doit aujourd’hui apporter du sang neuf. "Ça bouge quand même, s’était défendu le sélectionneur à Lille. Des rotations liées aux circonstances ont eu lieu et, finalement, l’équipe a changé depuis le quart de finale de Coupe du monde." Les circonstances, justement, vont encore l’obliger (ou l’aider) à aller plus loin.
Flament et Meafou sur la feuille à Cardiff
Déjà, le staff tricolore a perdu, face à la Squadra Azzurra, deux joueurs titularisés lors des trois premiers rendez-vous du Tournoi : Matthieu Jalibert, blessé au genou et absent au moins six semaines, et Jonathan Danty, exclu et suspendu cinq matchs (une sanction qui sera ramenée à quatre matchs puisque le Rochelais va participer à un programme spécifique de plaquages mis en place par World Rugby). Dès lors, Thomas Ramos replacé à la charnière, c’est un novice qui devrait démarrer à l’arrière en la personne de Léo Barré (voir ci-contre). Et si l’encadrement devrait privilégier l’expérience internationale de Yoram Moefana pour commencer aux côtés de Gaël Fickou, l’absence de Danty pourrait offrir un statut de "finisseur" au jeune Nicolas Depoortere (21 ans), qui crève l’écran avec Bordeaux-Bègles, ou à son compère Emilien Gailleton (20 ans).
Devant aussi, le paquet français va être remodelé. Selon nos informations, les Toulousains Thibaud Flament et Emmanuel Meafou – forfaits pour le début de la compétition pour des blessures respectives au pied et au genou mais qui ont effectué leur retour à la compétition en club samedi – ont rassuré sur leur état physique et seront sur la feuille de match à Cardiff dimanche. Une évidence en interne. Il faut dire que ces deux-là étaient extrêmement attendus, tant ils forment la deuxième ligne idéale aux yeux de Galthié et de ses adjoints. Aussi, et c’est loin d’être négligeable, ils pourront compter sur leur capitaine Grégory Alldritt, victime d’une grosse entaille au-dessus du genou lors de la victoire en écosse et qui avait dû renoncer au match face à l’Italie. Il sera évidemment titulaire au centre de la troisième ligne, quand la question se pose au poste de talonneur, où la concurrence entre Peato Mauvaka et Julien Marchand est toujours d’actualité. Des présences qui permettront également de densifier le banc de touche. Et mieux vaudrait en profiter pour sortir la tête de l’eau au plus vite…
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