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6 Nations féminin - Lenaïg Corson : "Le Mondial se prépare maintenant"

  • Pour Lenaïg Corson le prochain mondial se prépare dès ce tournoi.
    Pour Lenaïg Corson le prochain mondial se prépare dès ce tournoi. Sandra Ruhaut / Icon Sport
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Lenaïg Corson, l’ancienne joueuse de Rennes et du Stade français, également passée par l’Angleterre, livre son regard sur cette équipe de France rajeunie et sur le Tournoi.

Qu’attendez-vous de cette équipe de France durant ce Tournoi ?
Il y a eu du renouveau dans cette équipe après la dernière Coupe du monde en 2022. Elle est sur un nouveau cycle avec de jeunes joueuses qui ne comptent pas énormément de sélections même si le paquet d’avants peut s’appuyer sur des bases solides dans le sillage de cadres comme Agathe Sochat, Anaëlle Deshaye, Gaëlle Hermet. Il faut accepter les changements du nouveau staff même si Gaëlle Mignot et David Ortiz étaient intégrés dans l’encadrement durant le Mondial. Il doit y avoir plus de fluidité dans le groupe.

Ces jeunes joueuses peuvent-elles ressentir une certaine pression au moment d’aborder le Tournoi ?
Je ne pense pas qu’elles se mettent trop la pression, elles savent qu’elles sont en reconstruction et que les Anglaises sont favorites. Mais c’est sûr qu’un premier match du Tournoi reste un moment stressant surtout que les filles restent sur un WXV mitigé. Il faut repartir de l’avant avec en point de mire ce Mondial l’an prochain. Ça se prépare dès maintenant !

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Dans ce groupe, il reste quelques cadres comme Agathe Sochat, Gaëlle Hermet, Pauline Bourdon ou encore les sœurs Ménager. Quel doit être leur rôle ?
Elles ne sont pas nombreuses et restent jeunes puisqu’elles ont toutes moins de 30 ans ! Elles ont un rôle primordial de par leur expérience. Ce sont des filles reconnues sur le plan mondial grâce à leurs performances. Ce sont les figures de notre équipe de France, elles doivent emmener nos jeunes en étant dans la transmission. Elles doivent aussi être patientes car c’est souvent difficile quand il y a beaucoup de nouvelles joueuses qui arrivent dans un groupe.

Quel regard portez-vous sur Manae Feleu, la capitaine, qui évolue à votre poste ?
C’est une joueuse avec qui j’ai joué en équipe de France à VII développement en 2019. J’avais déjà vu en elle des capacités athlétiques très intéressantes. Aujourd’hui elle prend ses responsabilités. Être capitaine aussi jeune, avec si peu d’expérience au très haut niveau, c’est sacrément formateur, mais c’est quelqu’un qui a la tête sur les épaules. Elle correspond parfaitement à cette jeune génération qui vient d’arriver.

Le calendrier est fait de manière à avoir une « finale » à Bordeaux face aux Anglaises. L’objectif sera donc de monter en puissance au cours du Tournoi ?
Il ne faut pas surtout pas sauter les étapes même si le Tournoi se joue ces dernières années entre la France et l’Angleterre. On ne voyait pas trop d’autres équipes rivaliser, mais depuis quelque temps, le rugby féminin connaît un nouvel élan sur le plan mondial et notamment avec ces nations européennes qui ont compris les enjeux et mettent les moyens sur leur équipe féminine. Ce travail paye notamment au pays de Galles où une trentaine de joueuses ont été professionnalisées mais aussi en Irlande même si le XV du Trèfle a connu un dernier Tournoi difficile avec un staff pas forcément accepté par les joueuses. C’est un bon match pour débuter la compétition afin de se mettre en place.

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