Pro D2 – Rouen s’impose sur le fil face à Béziers et maintient l’espoir

  • Franck Pourteau et les Rouennais ont encore tenu la distance face à une grosse cylindrée du championnat.
    Franck Pourteau et les Rouennais ont encore tenu la distance face à une grosse cylindrée du championnat. Icon Sport
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Les Normands remportent le duel face à Béziers (20-14) grâce à un essai de Costa dans les ultimes minutes. Lors d’un chassé-croisé intense entre les deux équipes, ce sont les Biterrois qui finiront par céder, à 14 depuis l’expulsion définitive de Pauta à la 20 ème minute de jeu. Rouen recolle plus que jamais à Montauban dans la course au maintien et à la place de barragiste, tandis que l’ASBH rate la belle affaire, victime de son indiscipline récurrente.

Rouen s’impose face à Béziers (20-14) dans son antre du Stade Robert-Diochon pour le compte de la 25 ème journée du championnat de Pro D2. Entre des Rouennais cherchant à rattraper Montauban et le doux rêve d’un barrage comme éventuel sauvetage pour plus tard et des Biterrois désirant conforter leur statut dans le haut du panier pour demeurer sur le podium, ce duel suscitait bien des interrogations. D’emblée les Normands investissaient le camp de l’ASBH. Sur un jeu au pied de Pourteau anodin, Storti tergiversait la récupération et Vallée profitait de l’aubaine pour aplatir au nez et à la barbe de l’ailier portugais (7-0, 9 ème). Piqués au vif, les visiteurs réagissaient avec véhémence. Sur un lancer trop puissant de Maurouard sur une touche, Arnoldi chipait le ballon et fonçait tout droit pour l’essai en force (7-5, 12 ème).

La suite était une succession de fautes du côté des joueurs du bord de l’Orb. D’abord Nanai-Williams pour un plaquage à l’épaule sur Maximin (21 ème) et surtout Pauta pour un plaquage tête contre tête sur Fofana, sanctionné d’un carton rouge logique quelques minutes plus tard (23 ème). Des approximations qui s’enchaînent, mais les hommes de Sébastien Tillous-Borde butent sur une défense biterroise au rendez-vous. Seule une pénalité de Pourteau, après une mêlée fermée dominée, viendra fructifier le tableau d’affichage (10-5, 33 ème). Béziers réagissait dans la foulée, Lorre claquant un drop de plus de 55 mètres hallucinant en guise de réponse (10-8, 34 ème). Si Béziers tenait le coup malgré cette infériorité numérique fâcheuse, Rouen manquait également de lucidité dans l’animation offensive. Cette confrontation ne donnant pas véritablement de tendance à la pause malgré l’expulsion définitive du troisième ligne biterrois.

Béziers, victime de ses démons

 

Si les hommes de Pierre Caillet semblaient retrouver leurs vertus dans la conservation, une pénalité de Marques viendra concrétiser cette vision (10-11, 48 ème). Pourteau lui répondait un peu plus tard (13-11, 58 ème) dans un florilège de fautes de part et d’autre. Les visiteurs rataient plusieurs pénalités et laissaient passer l’opportunité d’être provisoirement en sécurité. Alors que le mano à mano était instauré jusqu’à l’épuisement, Rouen enclenchait une séquence interminable sur les 22 mètres adverses. Une qualité précieuse dans les derniers instants pour forcer la décision. Ce fut chose faite par le troisième ligne Costa qui passait en force, propulsé par plusieurs coéquipiers dans l’en-but (20-14, 78 ème). Béziers était puni, tout le stade du RNR pouvait exulter.

Grosse opération comptable des Normands qui se retrouvent à deux unités des Montalbanais pour la lutte à la place de barrage. Parfois malmenés malgré leur supériorité numérique, les hommes de Sébastien Tillous-Borde ont assuré l’essentiel comme souvent cette saison à domicile. La prochaine réception de leader Provence Rugby sera encore un nouveau test dans cette quête.
Tout le contraire des Biterrois, coupables d’erreurs manifestes dans la discipline. Un mal récurrent qui resurgit au plus mauvais moment dans la course à la qualification pour un match à domicile en phase finale. Manquant de lucidité et laissant beaucoup d’énergie à 14, l’ASBH passe à la troisième place et devra cravacher dur pour retrouver le rythme qui était le sien il n’y a pas si longtemps.

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