6 Nations féminin – Gabrielle Vernier avant d’affronter l’Italie : "On va monter crescendo dans ce Tournoi"

Par François Maleysson
  • Gabrielle Vernier, cadre de la ligne arrière de l’équipe de France, qui affronte, ce dimanche, l’Italie.
    Gabrielle Vernier, cadre de la ligne arrière de l’équipe de France, qui affronte, ce dimanche, l’Italie. Icon Sport - Hugo Pfeiffer
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Après une semaine de pause, le XV de France féminin reprend du service et affrontera l’Italie ce dimanche à Jean-Bouin. Après deux matchs remportés sans forcément briller, la centre Gabrielle Vernier l’assure, il faudra encore augmenter le niveau.

La coupure vous a-t-elle fait du bien ?

On a fait trois bonnes semaines et on a pu se régénérer chez nous. Six semaines de compétitions c’est long, c’était important d’avoir un temps de coupure au milieu pour revenir au maximum de notre forme. Aujourd’hui, nous sommes toutes au maximum de notre forme, pleine d’énergie et on a hâte d’en découdre.

L’Italie représente-t-elle un nouveau palier pour vous ?

C’est une équipe qui est en perpétuelle progression et qui sait nous embêter, on l’a vu ces dernières années notamment l’an dernier à Parme (12-22, NDLR). On va monter crescendo dans ce Tournoi, on sait que chaque match a ses difficultés, ses spécificités. Ça sera un beau challenge pour nous à Paris.

Comment comptez-vous contrer cette équipe réputée pour son jeu offensif ?

Notre défense, c’est ce qui fait notre force depuis des années. Ce début de Tournoi le montre, notamment en Écosse. Pour l’Italie, on a pris le temps d’analyser leur jeu, on a vu leurs points forts. On va adapter notre défense, on a déjà vu des détails mais on reste confiantes sur notre capacité à bien défendre.

Quel bilan avez-vous tiré de votre premier bloc de deux matchs ?

On voulait proposer du jeu, se faire plaisir et ne pas se freiner dans la stratégie. C’est ce qu’on a réussi à faire face à l’Irlande, un peu moins face à l’Écosse même si on les a transpercées. Maintenant on doit être plus dans la stratégie, sans abandonner notre volonté de jouer et de faire des chisteras. Les matchs vont se resserrer et il faudra se montrer encore plus précises.

Les jeunes poussent-elles de plus en plus ?

Oui (rires) ! Elles arrivent et savent déjà tout faire, passe à gauche, à droite, jeu au pied… Aujourd’hui, elles viennent du pôle France, elles sont passées par les équipes U18, U20, elles ont un énorme bagage technique. On arrive à voir le progrès d’année en année, et ça nous pousse toutes vers le haut.

Avez-vous le sentiment que le niveau global des nations féminines augmente ?

C’est hyper important d’avoir un Tournoi des 6 Nations disputé. On aimerait jouer cinq matchs comme l’Angleterre, parce qu’on reste des compétitrices avant tout. Si les équipes sont meilleures, cela va être bénéfique pour le rugby féminin dans sa globalité. J’espère que toutes les nations vont investir dans leur équipe féminine.

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Les commentaires (1)
lahaut Il y a 19 jours Le 10/04/2024 à 11:49

Il est vrai que monter en decrescendo serait difficile que descendre en montant !