L'Italie s'attend au pire

Par Rugbyrama
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Les Italiens redoutent la réaction des Français samedi après leur déroute de Twickenham. Malgré une belle performance devant le pays de Galles, les Transalpins s'attendent à souffrir. Tout en restant motivés pour éviter une cuiller de bois qui leur tend les bras...

Le bilan n'a jamais plaidé en leur faveur. Ni dans le Tournoi, ni ailleurs. En 29 confrontations face à la France, les Italiens ne l'ont emporté qu'une seule fois. C'était il y a douze ans déjà, à Grenoble, lors d'un test-match (32-40). Jusqu'au week-end dernier, personne n'aurait misé une pièce sur une défaite des Bleus à Rome ce samedi. Mais la renaissance italienne devant le pays de Galles (15-20) et la déroute tricolore en Angleterre (34-10) ont quelque peu fait évoluer la donne chez les bookmakers. Une victoire de la Squadra tourne entre 5 et 7 contre 1. Plutôt flatteur.

Chez les joueurs italiens, l'optimisme est loin d'être le même, au contraire. Les Azzurri ont peur de payer l'addition de Twickenham. "Notre tâche est loin d'être aisée, reconnaît le demi de mêlée Paul Griffen. Les Français arrivent en colère et seront ultra-motivés pour prouver qu'ils valent mieux que ce qu'ils ont montré". "La France est sous pression , confirme le talonneur Leonardo Ghiraldini. Cela fait d'elle un adversaire encore plus terrible à jouer. Les Français seront dans le même état d'esprit que nous après notre défaite en Ecosse et avant le pays de Galles: revanchards".

Alors, sur qui parier? Les deux équipes ont chacune leur source de motivation. La France doit redorer son blason, si possible avec la manière et l'Italie, éviter la cuiller de bois qu'elle a rangée au placard depuis 2005. "On veut prouver à nos supporters que l'on peut enchaîner deux bonnes performances de suite, explique Griffen. On veut vraiment aller de l'avant"."L'équipe est en confiance depuis le week-end dernier, ajoute Ghiraldini. Nous sommes prêts à prouver que nous avons notre place dans ce 6 Nations" . Une première victoire sur les Bleus dans la compétition y contribuerait forcément.

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