Malzieu : "Je suis déçu mais..."

Par Rugbyrama
  • julien malzieu france 2010
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L'ailier clermontois Julien Malzieu, qui avait débuté à Cardiff il y a quinze jours, prendra place sur le banc des remplaçants dimanche contre l'Italie. "Forcément un peu déçu", il prend les choses du bon côté toutefois et reste motivé à 100%. Et estime qu'une défaite française est interdite.

Vous avez perdu votre place de titulaire pour ce match contre l'Italie. Etes-vous déçu ?

Julien MALZIEU : Forcément, je le suis un peu mais quand je repense à la façon dont je suis arrivé ici, je relativise. Il m'a fallu attendre que trois joueurs se blessent pour être titulaire face au pays de Galles. Alors, certes, il y a de la déception, mais je suis plutôt dans l'optique de savourer chaque instant avec l'équipe de France. Je vis bien ce statut de remplaçant et je ne me prends pas la tête. Ce n'est pas mon style. Et puis, Marc Andreu réalise un début de saison tonitruant avec Castres et il a lui aussi le droit d'avoir sa chance au niveau international.

Comment abordez-vous ce match contre l'Italie ?

J.M. : Nous avons besoin de le remporter, avec la manière si possible. Mais ça va être très compliqué parce que les Italiens sont agressifs et possèdent une conquête très forte. A nous de nous préparer en conséquence et surtout d'être appliqués en ce qui concerne la conservation du ballon. Ils vont nous poser des problèmes là-dessus mais il va falloir arriver à les désorganiser. Après plusieurs temps de jeu, ils ont du mal à se replacer et cela va nous ouvrir des espaces. Ils manquent encore de repères dans l'organisation. Nous le savons, ils se découvrent moins que les Gallois.

Le staff a annoncé qu'il attendait plus de jeu de la part des arrières. Cela laisse entrevoir une prise de responsabilité des ailiers...

J.M. : J'espère effectivement que les ailiers vont toucher plus de ballons cette fois. Nous étions sortis un peu frustrés du match contre le pays de Galles. Nous avions appelé les balles mais elles n'étaient pas forcément venues et c'était un peu rageant. Mais c'est le jeu qui voulait ça. Nous avions marqué deux essais sur interception, nous menions 20-0 et il fallait seulement gérer. Nous n'avons pas su le faire au final. Dimanche, il ne faudra pas que cela arrive et pour cela, nous devrons attaquer "pied au plancher".

Avec le recul, pouvez-vous expliquer pourquoi vous n'avez pas su gérer cette deuxième mi-temps à Cardiff ?

J.M. : Nous avons eu l'impression de gérer, en jouant beaucoup au pied notamment. Mais nous nous sommes rendus compte que finalement, nous leur avons rendu beaucoup de ballons et les avons nous-mêmes remis dans le match. Peut-être qu'inconsciemment, à 20-0, nous avons lâché alors qu'il aurait fallu prendre nos responsabilités, garder le ballon et imposer notre rythme. Au lieu de cela, nous avons subi le leur et couru après le ballon. Nous nous le sommes tous dit : nous étions tous dans le rouge à la fin. Nous étions "à la rue" physiquement, quand nous jouions à 14 notamment.

L'entame est-elle particulièrement importante face aux Italiens ?

J.M. : Oui. En général, tout se passe dans les vingt premières minutes contre eux. J'ai un souvenir du match il y a deux ans au Stade de France… Ils s'étaient accrochés jusqu'au bout et ça n'avait vraiment pas été simple. Nous savons qu'il faudra immédiatement mettre du rythme et être plus agressifs qu'eux. Ils attaquent fort ? Très bien, à nous d'attaquer encore plus fort, de montrer que nous sommes chez nous, que quoi qu'ils fassent, ça ne passera pas. La victoire est pour nous, nous en avons absolument besoin. Nous serons chez nous et n'aurons pas le droit de perdre. Nous avons les cartes en main.

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