Trinh-Duc : "Les prendre au serieux"

Par Rugbyrama
  • François Trinh-Duc France 2010
    François Trinh-Duc France 2010
Publié le
Partager :

De retour en équipe de France après un très bon match sous les couleurs du MHR, l'ouvreur François Trinh-Duc livrait son sentiment dimanche soir à Orly au moment d'aborder la préparation pour le match contre l'Italie ce week-end. Un adversaire sérieux selon lui, qu'il ne faudra pas sous-estimer.

Vous allez passer quinze jours à Marcoussis, comment abordez vous cette dernière ligne droite avec les Bleus ?

François TRINH-DUC : Comme les premières semaines passées ici. Avec beaucoup de sérieux. Nous avons fait une petite parenthèse en club. Il faut se remettre tout de suite "en mode" équipe de France, garder en tête surtout notre objectif de grand chelem. Il passe évidemment par une victoire et donc beaucoup de sérieux face à l’Italie.

Est-il facile de jouer sur deux tableaux comme vous venez de le faire avec cette parenthèse passée en club ?

F.T-D. : Il ne faut pas se poser de questions. Même si effectivement, ce n’est pas évident. Mais nous étions tous au courant du calendrier. En club, il y avait un match décisif pour Montpellier, qu’il fallait absolument gagner. Ca a été difficile mais nous avons réussi à prendre ces points qui nous éloignent de la zone de relégation.

Redoute-on une blessure comme c’est arrivé à Frédéric Michalak ?

F.T-D. : Non, j’étais concentré sur ma performance en club. Je souhaitais simplement continuer sur ma lancée du Tournoi et aider mes coéquipiers du club. Même si pendant le match, j’ai été pris sur un déblayage et que mon genou est parti en porte-à-faux. Mais heureusement, plus de peur que de mal, j’ai vu le docteur après le match, qui ne m’a pas conseillé de faire d’examen supplémentaire, donc tout va bien.

La semaine est-elle passée vite ?

F.T-D. : Oui. Pourtant, il y avait un peu de pression au club. Mais nous voulions tous jouer ce match, le gagner et en finir. Je reviens avec l’équipe de France, l’esprit plus léger, même si la fin du championnat ne sera pas facile, avec deux déplacements à Toulouse et Clermont. Il nous faudra lutter jusqu’au bout pour le maintien.

Revenons aux bleus, comment abordez ce match face à l’Italie, équipe réputée la plus faible du Tournoi ?

F.T-D. : Il faut garder en tête que notre objectif, c’est le Grand Chelem, cela passe automatiquement par une victoire face à l’Italie. C’est peut-être la nation la moins forte du Tournoi, mais elle n’est pas dénuée d’ambition. Elle a des choses à faire valoir, dans le combat notamment, dans et autour des rucks. Il va falloir bien se préparer.

Que risquez-vous face à eux ?

F.T-D. : De ne pas les prendre au sérieux. C’est peut-être, à ce moment que les Italiens sont les plus forts. Il nous faut faire les choses dans l’ordre : se concentrer sur l’Italie dès à présent et nous aurons le loisir de penser à l’Angleterre, une fois ce nouvel obstacle franchi.

La pression va-t-elle monter au fil des jours à Marcoussis ?

F.T-D. : Oui, naturellement. Nous avons réalisé trois bons matchs depuis le début de ce Tournoi, mais nous sommes désormais attendus. Il nous reste deux rencontres. Ce serait idiot de louper ces marches. Maintenant, dans le groupe, l’était d’esprit est très bon. Sur et en dehors du terrain, nous travaillons bien. Il faut continuer sur cette lancée. J’ai hâte de jouer ces deux matchs et j’ai vraiment envie de remporter ce Grand Chelem.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?