Comment échapper à la grêle irlandaise en début de match ?

  • Tournoi des 6 Nations 2019 - Keith Earls, Joey Carbery et Conor Murray (Irlande) contre l'Écosse
    Tournoi des 6 Nations 2019 - Keith Earls, Joey Carbery et Conor Murray (Irlande) contre l'Écosse
Publié le Mis à jour
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TOURNOI DES 6 NATIONS 2019 - Dimanche, sur la pelouse de l’Aviva Stadium, les joueurs du XV de France s’attendent à un début de match particulièrement intense. Les Bleus espèrent toutefois avoir trouvé des solutions pour ne pas se trouer comme en Angleterre.

Ils n’ont pas oublié. Ce 10 février, sur la pelouse de Twickenham, les Bleus avaient reçu une véritable leçon de rugby de la part des Anglais, dans tous les secteurs. Les protégés de Jacques Brunel avaient surtout affiché une extrême fébrilité au coup d’envoi, concédant un essai dès la 2ème minute de jeu. "L’Angleterre, c’est un traumatisme (silence). Quand on se fait botter le cul comme ce fut le cas en Angleterre, la moindre des choses, c’est d’apprendre de ses erreurs et de ne pas recommencer. Si on est juste des hommes, on est obligé d’être beaucoup plus présent qu’en Angleterre. On ne peut plus recommencer ça. À titre personnel, ça a été l’une de mes plus grosses hontes rugbystiques. C’est impossible, dans la tête de n’importe qui, d’accepter ça", confie le pilier Jefferson Poirot.

Il va falloir être très solidaires les uns avec les autres. Ça va grêler

Dimanche, sur la pelouse de l’Aviva Stadium, les Tricolores ont conscience que les Irlandais leur proposeront l’enfer dès les premières minutes de jeu. "Il va falloir être très solidaires les uns avec les autres. Ça va grêler. On va répéter des séquences longues, longues. Contre l’Angleterre, on a laissé beaucoup trop notre troisième-rideau sous pression. Un moindre oubli sur notre ligne de défense, on le paiera cash. L’idée, c’est de rester très costaud, très compact. Ça va permettre de nous tester, de nous étalonner pour savoir si on en est et si on a progressé par rapport à notre match en Angleterre (44-8). On n’a plus beaucoup de temps", insiste Poirot.

Il faudra s’adapter très, très vite…

Avec Thomas Ramos et Damian Penaud, Yoann Huget sera attendu en début de match pour contenir la furia irlandaise, notamment dans le jeu au pied de pression où Kearney, Murray et Sexton se feront un plaisir d’éparpiller les Coqs sur le terrain. "Ce qui est compliqué, c’est le temps qu’il va faire en Irlande, coupe Yoann Huget alors que la pluie et le froid devraient s’inviter à Dublin. Après, on est vite mis sous pression. La précision de Murray est souvent fatale avec le Munster et en équipe d’Irlande. Ils se basent sur ça pour sortir de leur camp et remettre de la pression sur l’adversaire. C’est différent que le jeu au pied anglais mais il est tout aussi efficace. Mais c’est difficile de travailler sur un secteur comme sur la couverture du troisième rideau. Il faudra surtout s’adapter très, très vite par rapport à l’endroit où ils vont vouloir nous taper dessus." Et mettre les Bleus K.-O au plus vite.

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